Le Sauveur qui Marche, Se Tient et S'assied avec Nous

« Bienheureux l'homme, Qui ne marche pas dans le conseil des méchants, Ni ne se tient sur le chemin des pécheurs, Ni ne s'assied sur le siège des moqueurs ; Mais son plaisir est dans la loi de l'Eternel, Et il médite dans Sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre Planté près des ruisseaux d'eaux, Qui produit son fruit en sa saison, Dont la feuille ne se flétrit point ;
Et tout ce qu'il fait prospère »
(Psaume 1:1-3).

Le Psaume 1 oppose puissamment les dangers de marcher, de se tenir et de s'asseoir au mauvais endroit avec les bénédictions de l'homme qui marche en communion avec Dieu. Le reste du Livre des Psaumes démontre à plusieurs reprises la vérité de ces deux positions. Il commence par éviter un chemin descendant décrit dans le verset d'ouverture. Ne pas marcher sous l'influence de pensées et d'actions impies. Cela conduit à la position critique de se tenir puis de décider de s'asseoir dans un endroit loin de la bénédiction, ce qui ne conduit qu'à l'amertume.

Pierre démontre clairement ce cheminement. Au moment où Jésus était sur le point d'être arrêté, il dit à ses bourreaux : « Si donc vous me cherchez, laissez ceux-ci s'en aller ». Jean explique que Jésus s'est assuré qu'aucun des disciples n'était en danger mais qu'il pouvait s'échapper. « De ceux que tu m'as donnés, je n'en ai perdu aucun ». (Jean 18:8-9). Mais, dans les Évangiles synoptiques, Pierre est décrit comme étant en train de suivre Jésus à distance (Matthieu 26:58, Marc 14:54 et Luc 22:54). Dans les mêmes évangiles, Pierre avait dit au Seigneur « Voici, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi » (Matthieu 19:27, Marc 10:28 et Luc 18:28). Mais comme la croix approchait, Pierre s'est vite retrouvé assis en compagnie de ceux qui avaient rejeté le Christ. « Mais Pierre le suivit de loin, jusque dans la cour du souverain sacrificateur. Et il s'assit avec les huissiers et se chauffait près du feu » (Marc 14:54 voir Matthieu 26:58 et Luc 22:54-55). Comme le Sauveur souffrait aux mains des hautains suivant son chemin d'amour vers la croix, Pierre renia son Seigneur et découvrit l'amertume de la confiance en soi. Le Seigneur a protégé ses disciples mais savait que la volonté de Pierre le conduirait dans les circonstances les plus douloureuses. Pourtant, il n'était jamais en dehors des soins du Sauveur (Luc 22:60).

Lorsque le Seigneur ressuscité est apparu aux deux disciples sur le chemin d'Emmaüs comme ils parlaient de Lui. Et il marchait avec eux (Luc 24:13-31). « Jésus lui-même s'est approché et est allé avec eux ». Il se tint à l'extérieur de leur maison et ils l'invitèrent à entrer. « Or il arriva que, comme il était à table avec eux, il prit le pain, le bénit, l'ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent » (Luc 24:30-31). J'aime l'hymne, « Romps maintenant le pain de vie, cher Seigneur pour moi ... Au-delà de la page sacrée, je te cherche, Seigneur ». Cela correspond aux paroles du psalmiste : « Mais son plaisir est dans la loi de l'Eternel, et dans sa loi il médite jour et nuit ».

De nombreuses vies chrétiennes ont été endommagées en marchant, en se tenant et en s'asseyant au mauvais endroit et en étant dépassées par des pensées, des désirs et des actions qui ont détruit des témoignages. Chacun de nous peut devenir la proie de l'orgueil spirituel et de l'amour du monde. L'endroit le plus sûr est de connaître la communion du Sauveur qui marche, se tient et s'assied avec nous. Demeurant en Lui, nous sommes protégés, devenons fructueux et prospérons spirituellement. Et Il est aussi le Sauveur qui peut récupérer, guérir et restaurer la joie de notre salut.

Gordon D Kell