Bonjour tout le monde

Un frère m'a surpris samedi dernier avec ce message : « Bonjour Gordon, juste pour vous faire savoir que le lundi 12 décembre fera 1 000 jours depuis le premier message quotidien. Si j'ai raison, ce sera le poste numéro 741 » Merci Ian.
Gordon ecrit:
Alors aujourd'hui, je republie le premier article du 18 mars 2020, avec un cœur joyeux et reconnaissant pour la grande bonté du Seigneur à la fois quand j'ai pu écrire et quand j'ai dû m'arrêter. « A lui soit la gloire maintenant et pour toujours. Amen » (2 Pierre 3:18).

La grâce de Dieu dans l'isolement (Le premier article du KIT)
(KIT is 'Keep in Touch' or 'Rester en Contact' ni French.
Ces articles sont connus sous ce nom au Royaume-Uni.)

« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. Encore une fois, je vous le dirai, réjouissez-vous ! Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication, avec actions de grâces ; et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Philippiens 4:4-7).

Il est difficile de relier l'isolement à la joie. Mais Paul le fait. Il écrit sa lettre à l'église de Philippes environ vingt ans après que lui et Silas aient passé la nuit dans l'obscurité de la prison intérieure de Philippes. Ils avaient été battus, ils avaient mal au dos et saignaient, et leurs pieds étaient dans les cervelles. Ils étaient punis pour avoir fait le bien. Si jamais il y a eu un moment pour désespérer et douter de Dieu, il semble que ce soit le moment. Mais à minuit, à l'heure la plus sombre, Paul et Silas ont prié et chanté des louanges à Dieu. La prison fut remplie de louanges joyeuses et tous les prisonniers les entendaient. Le tremblement de terre qui a suivi a conduit à la conversion du geôlier philippien, et cette nuit-là, dans la maison du geôlier, Paul et Silas étaient assis avec leur nouveau frère en Christ. Le geôlier autrefois au cœur dur s'est transformé en le plus doux des hommes. Il a exprimé la réalité de son salut par l'amour qu'il a montré à Paul et à Silas en pansant leurs blessures et en leur offrant un repas, et en se réjouissant avec toute sa maison. J'aime penser qu'au moment de la lecture de la lettre de Paul à l'assemblée de Philippes, le geôlier philippien et sa famille, ainsi que Lydie et l'esclave, étaient assis avec des larmes de joie coulant sur leurs visages alors qu'ils se souvenaient de la façon dont l'amour de Dieu avait transformé leurs vies.

Mais d'où Paul écrivait-il ? Il écrivait d'un autre et plus long emprisonnement. Pourtant, la joie continuait de remplir son cœur. C'était une joie qu'il voulait partager et dont il parle dans chaque chapitre de son extraordinaire lettre. Il est étonnant de constater qu'une partie considérable du Nouveau Testament a été écrite à partir de l'emprisonnement et de l'isolement. Lorsque les ténèbres et l'isolement qu'elles ont apportés ont rempli le pays d'Égypte, nous lisons que le peuple de Dieu « avait de la lumière dans ses demeures » (Exode 10:23). L'isolement peut être solitaire, mais ce n'est pas obligatoire. Ce peut être un endroit où nous apprenons la proximité de Dieu et la joie et l'opportunité qu'elle apporte. Lorsque Saul de Tarse a rencontré Jésus et a été aveuglé par sa gloire, il a commencé sa vie de disciple dans l'isolement de l'aveuglement avec les mots : « Que faut-il que je fasse, Seigneur ? » Ce désir de servir ne l'a jamais quitté. Il n'a jamais considéré les circonstances auxquelles il était confronté comme un emprisonnement, même la prison. C'étaient des occasions données par Dieu de servir et d'honorer le Seigneur. Paul ne cessait de demander : « Que faut-il que je fasse, Seigneur ? »

De cette manière, Paul est pour nous un exemple pour exposer à Dieu notre isolement et notre solitude. Nous pouvons nous présenter devant Dieu dans toutes les circonstances auxquelles nous sommes confrontés et poser la question que Paul a posée : « Que faut-il que je fasse, Seigneur ? » De cette façon, nous pouvons découvrir la volonté de Dieu et la grâce qu'il nous donne pour l'accomplir. Et nous trouverons aussi la joie qui vient d'un tel chemin. Le Seigneur veut que notre expérience avec lui et les uns avec les autres soit joyeuse : « La joie du Seigneur est votre force » (Néhémie 8:10).

Gordon D Kell