Grand Salut: Ramené Sain et Sauf à la Maison

« Et l’ayant trouvée, il la met sur ses épaules, se réjouissant.
Et étant de retour chez lui, il appelle ses amis et ses voisins leur disant : « Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue ! » (Luc 15:5-6).

Le Seigneur décrit Son Grand Salut dans Sa parabole de la brebis perdue dans les termes les plus beaux et les plus attrayants. Et Il le dit d'une manière très personnelle. Le berger cherche « jusqu'à ce qu'il la trouve » (v.4). Dans ces quelques mots, nous comprenons l'étendue et l'émerveillement de son amour divin allant jusqu'au Calvaire pour mourir en Sauveur du monde. Chacun de nous est, comme le voleur mourant, sauvé personnellement. Le voleur est inhabituel parce qu'il n'avait pas le temps de vivre pour le Sauveur qui l'aimait. Il n'a eu que le temps de déclarer et de croire en Lui comme Seigneur et d'être porté par l'amour de Christ au ciel (Luc 23:43). Mais n'oublions jamais le Sauveur, en tant que notre Grand Souverain Sacrificateur, le Seigneur porte chacun de nous dans Son cœur et sur Ses épaules, jusqu'à la fin du voyage de la foi. Il l'explique dans ses paroles : « Et q l'ayant trouvée, il la met sur ses épaules, se réjouissant ». Les brebis n'ont jamais quitté les épaules du berger jusqu'à ce qu'il atteigne la maison du berger.

Dans l'Ancien Testament, les noms des tribus d'Israël étaient gravés sur deux pierres d'onyx dans des montures d'or. Ces pierres étaient attachées à l'éphod porté par le Souverain sacrificateur et porté sur ses épaules. Les tribus étaient également représentées par douze joyaux sertis dans la cuirasse, qu'Aaron portait sur son cœur (Exode 28). Mais Aaron ne portait pas toujours ces vêtements de « gloire et beauté » (Exode 28:2). Il les a enlevés. Mais nous ne cessons jamais d'être portés sur les épaules et le cœur du Sauveur. Son pouvoir et son amour sont éternels.

Mais l'objectif du berger était de ramener la brebis à la maison. Ce voyage d'être sauvé à être ramené à la maison diffère pour chacun de nous. Parfois ce n'est pas un long voyage, et d'autres fois c'est très long. Mais sa destination est certaine. Et c'est le Sauveur qui nous ramène dans sa maison. C'est un voyage avec de nombreux rebondissements, avec des défis et des peines, mais traversé par l'amour, la foi et l'espérance. L'accomplissement de cette espérance est promis par le Seigneur lui-même et devrait apporter la paix dans nos cœurs. « Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. Dans la maison de Mon Père, il y a plusieurs demeures (habitations) ». Notre Grand Salut, commencé par le Sauveur se termine par le Sauveur : « Je reviendrai et je vous recevrai auprès de Moi ; afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3).

Paul décrit la promesse que le Seigneur a faite de « revenir et vous recevoir auprès de moi ». Ce jour-là, Il reviendra et rassemblera ceux qui se sont endormis en Christ et ceux qui sont « vivants et qui demeurent » et nous amènera dans la maison du Père (Lire 1 Corinthiens 15:50-57, Philippiens 2:20-21, 1 Thessaloniciens 4:15-18). C'est l'espérance de l'Église et la fin du chemin de la foi. C'est une espérance qui devrait nous inspirer pour répondre au défi de Paul. « C'est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:58). Quel Grand Salut !

Gordon D Kell