Ne Jamais Fermer la Porte

Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi (Apocalypse 3:20).

William Holman Hunt a terminé son tableau « La lumière du monde » en 1854. Il a été inspiré par notre verset de ce matin. Dans l'image, Hunt illustre Christ sur le point de frapper à une porte. La porte est fermée depuis longtemps, est envahie par la végétation et n'a pas de poignée à l'extérieur. Hunt a déclaré : « J'ai peint le tableau avec ce que je pensais, bien que indigne que j'étais, être un ordre divin, et pas simplement un bon sujet ». J'avais un collègue, qui était chrétien, qui avait une copie du tableau dans son bureau. La porte représente un cœur et un esprit dépassés par d'autres choses et fermés au Christ.

Il a souvent été utilisé pour communiquer l'Evangile. Mais le Seigneur parlait à Son peuple dans l'église de Laodicée. C'est la dernière des sept églises abordées dans les chapitres 2 et 3 du dernier livre de la Bible. Nous lisons également à propos de cette église dans la lettre de Paul aux Colossiens, qui était étroitement associée à l'église de Colosse. L'apôtre exprime un grand désir d'encourager ces églises dans sa lettre. Il écrit également sur le zèle d'Epaphras, natif de la région, pour ses frères chrétiens. Paul salue chaleureusement les chrétiens de Laodicée et demande ensuite que sa lettre aux Colossiens soit également lue aux Laodicéens (Colossiens 4:13-16).

Mais quand nous arrivons à Apocalypse 3, nous ne trouvons plus une église jouissant des bénédictions de Christ. Au lieu de cela, le Seigneur en dit : « Je connais tes œuvres, que tu n'es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu fusses ou froid ou bouillant. Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (vv.15-16). Leur autosatisfaction les a aveuglés à leur appauvrissement spirituel. Dans Apocalypse chapitre 2, le Seigneur commence son évaluation spirituelle des sept églises. D'abord, dit-il à l'église d'Ephèse, « tu as abandonné ton premier amour » (v.4). L'église de Laodicée était la plus éloignée du Seigneur. Mais à eux, il dit : « Tous ceux que j'aime, je les reprends et je les châtie. Aie donc du zèle et repens-toi » (Apocalypse 3:19). Il frappe dans les cœurs et les esprits de son peuple, cherchant des individus pour répondre à son appel. « Si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte ».

Nous sommes tous capables de « perdre notre premier amour » pour le Seigneur, de devenir spirituellement froids et de sombrer dans l'apathie tout en conservant l'apparence extérieure de la santé spirituelle. Mais le Seigneur ne cesse de regarder nos cœurs avec un amour qui ne se dément pas. Il a parcouru une distance incalculable pour nous racheter, et sa grâce persistante est prête à restaurer même le cœur le plus tiède. George Muller a écrit un jour qu'il avait activement servi le Seigneur pendant deux ans mais, pendant ce temps, n'avait pas connu la communion avec Christ. Le Seigneur désire notre communion. « Si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi ». Le caractère fructueux de la vie chrétienne vient de la communion avec le Sauveur. Au chapitre 15 de son Evangile, Jean rapporte la parole de Jésus : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruit ; car sans moi vous ne pouvez rien faire » (v.5). C'était encore vrai lorsque Jean a écrit le dernier livre de la Bible, et c'est encore vrai aujourd'hui. Ce que nous ne devons jamais faire, c'est de fermer nos cœurs à sa communion.

Gordon D Kell