Puissante Patience et Prière

« Soyez donc patients, frères, jusqu'à la venue du Seigneur…
La prière efficace et fervente d'un homme juste peut beaucoup »
(Jacques 5:7 et 16).

Le chapitre 5 de Jacques s'ouvre sur la condamnation brûlante des personnes riches de la vie chrétienne qui utilisaient leurs richesses à des fins égoïstes. Plus que cela, ils exploitaient et escroquaient ceux qui travaillaient pour eux, causant la souffrance de la pauvreté. Les paroles fortes de Jacques sonnent comme un prophète de l'Ancien Testament envoyé par Dieu pour se dresser sans crainte contre l'injustice et l'iniquité. Fait intéressant, dans Luc 19, lorsque Zachée est venu au Seigneur, il a immédiatement répondu aux besoins des pauvres. Jésus, le Grand Donateur, nous transforme en donateurs joyeux et volontaires. L'Église primitive a été marquée par le sacrifice à travers lequel elle a fait preuve d'un amour et d'une attention uniques pour chaque croyant. Malheureusement, la beauté de cet esprit de sacrifice a été gâchée par la tromperie d'Ananias avec Saphira et a entraîné un jugement rapide (Actes 5:1-9). Dans Apocalypse chapitre 18, nous lisons au sujet des marchands qui faisaient le commerce des marchandises normales et des « corps et âmes d'hommes ». Malheureusement, notre monde est encore marqué par l'exploitation des pauvres.

Jacques encourage ensuite ceux qui souffrent de telles circonstances à faire preuve de patience. C'est de la patience envers ceux qui causent une telle détresse. Jacques écrit qu'un laboureur « attend le fruit précieux de la terre, prenant patience jusqu'à ce qu'il reçoive la pluie de la première et de la dernière saison » (v.7). La pluie est venue avant le semis et avant la récolte. C'est une illustration intéressante de nos ressources venant du ciel. A la fin du chapitre 3, Jacques attend avec impatience une moisson de justice : « Maintenant, le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui font la paix ». Ici, il regarde aussi la venue du Seigneur. La venue du Seigneur influence le caractère de notre vie et de notre service. C'est aussi le moment où Christ récompense notre fidélité et notre patience alors que nous le suivons face à l'opposition et aux difficultés. Je suis toujours humilié par ceux de mes frères qui vivent dans des régions du monde où la corruption, la pauvreté, la violence et la persécution abondent, mais où la foi et l'espérance joyeuses dans le Seigneur prospèrent. Lorsque la foi et l'espérance prospèrent dans nos cœurs, nous « ne murmurons pas (chuchotons) les uns contre les autres ». Nous sommes encouragés à être patients dans l'adversité, regardant avec foi et espérance notre Sauveur compatissant. Nous devons être francs dans ce que nous disons (vv.9-12). Cela fait écho à ce que Jacques enseigne au chapitre 3.

Les derniers encouragements de Jacques sont de prier et de se réjouir. La prière doit être dans la foi et la dépendance du Seigneur. L'huile est une illustration du Saint-Esprit et peut-être une référence à son ministère de réconfort et de guérison ou à l'application d'un remède simple et apaisant. L'accent est mis sur la foi pour les autres en vue de leur guérison et de leur restauration, tant physiques que spirituelles. Nous devons être attentifs et humbles face à nos manquements et nous soutenir et nous encourager mutuellement dans une affection constante et mutuelle. Jacques nous laisse avec l'exemple d'un homme de prière, Élie, qui était comme nous et qui a pourtant conduit une nation à la repentance. Nous devons toujours nous préoccuper du compagnon chrétien qui « s'éloigne de la vérité ». Nous pouvons rester en contact, prendre soin et, surtout, prier. Le Sauveur nous a trouvés en grâce, et le Sauveur nous restaure par la grâce. Trouver la brebis perdue a été un long processus, mais le Seigneur a cherché jusqu'à ce qu'il la retrouve. Le Seigneur n'a pas abandonné Pierre ou Thomas. Puissions-nous ne jamais nous abandonner quand nous en avons le plus besoin.

Gordon D Kell