Endurer et Faire

« Bienheureux est l'homme qui endure la tentation ; car quand il aura été manifesté fidèle par l'épreuve, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment… soyez des exécutants de la parole, et non seulement des auditeurs »
(Jacques 1:12,22).

Jacques écrit à propos d'être inébranlable pendant l'épreuve. Au lieu d'être écrasé par de telles pressions, la réalité et le caractère fructueux de la foi sont affichées. Au bout de notre chemin de foi se trouve la « couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment ». Dieu « ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (v.13). Mais Dieu permet que notre foi soit testée pour démontrer sa réalité et son caractère fructueux. L'approbation dont parle Jacques est liée au traitement des métaux pour la pureté. Le livre de Daniel illustre cette épreuve spirituelle. Au chapitre 3, Shadrac, Méshac et Abed-Nego sont jetés dans une fournaise ardente et au chapitre 6. Daniel est jeté dans une fosse aux lions. Dans les deux situations, l'adversité extrême prouve la réalité et l'authenticité de leur foi vivante.

Jacques souligne que « Tout ce qui nous est donné de don bon et tout don parfait descendent d'en haut et du Père des lumières, en qui il n'y a ni variation ni ombre de changement » (v.17). Dieu a fourni tout ce dont nous avons besoin pour vivre une vie fructueuse pour lui et la bénédiction des autres et de nous-mêmes. Et surtout, Il nous a fait don de la vie par la parole de vérité. Par conséquent, nos vies, en particulier dans les moments d'épreuve, devraient maintenant témoigner des caractéristiques de la nouvelle création (v.18).

Passer par des épreuves devrait produire un modèle de vie patient. Cela ne devrait pas nous mettre en colère ou nous rendre aigris, mais plutôt à l'image de Christ. Jacques insiste sur la nécessité « d'être prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère » (v. 19). Prompt à écouter la parole de Dieu telle qu'elle est enseignée à nos cœurs. Prendre le temps de la méditer et d'y réfléchir permet qu'elle soit féconde en nous. Et produire la « maîtrise de soi », cette caractéristique vitale du fruit de l'Esprit (Galates 5:23). Le rythme divin de nos vies nous protège des accès de colère, d'impatience, de ressentiment et de blâme des autres. C'est pourquoi Jacques nous encourage à éviter tout ce qui porterait atteinte à la sainteté et à « recevoir avec douceur la parole implantée » (v.21), qui nous a donné le salut et nous permet de vivre dans sa puissance.

Nous devons être « des exécutants de la parole, et non seulement des auditeurs ». Le thème de la réalité traverse l'Épître de Jacques. Et l'obéissance à la parole de Dieu est au centre de cet objectif. C'est la parole de Dieu qui nous a amenés au salut, et c'est la parole de Dieu qui nous soutient et nous donne le pouvoir de démontrer la réalité de ce salut. La chrétienté est affectée par des tentatives de saper la souveraineté de la parole de Dieu. En tant que chrétiens individuels, nous devons reconnaître son autorité. Elle nous parle directement et exige notre foi et notre obéissance. C'est à la fois un confort constant et un défi constant. Elle regarde droit dans nos cœurs pour nous transformer à l'image de notre Sauveur. Cela fait de nous ceux qui regardent « dans la loi parfaite de la liberté et y demeurent, et qui ne sont pas un auditeur oublieux mais un faiseur d'œuvre, celui-ci sera béni dans ce qu'il fait » (v.25). De cette façon, vous apprendrez à exprimer le calme, la compassion et la sainteté du Christ (vv.26-27).

Gordon D Kell