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Jésus lui dit : « Va, ton fils vit ». Et l'homme crut la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs le rencontrèrent et lui dirent :
« Ton fils est vivant ! »
(Jean 4:50-51).
Lorsque nous avons emmené nos petits-enfants en vacances en avion pour la première fois, ils avaient tous hâte de prendre l'avion. Notre petite-fille aînée, Naomi, était particulièrement excitée par toute l'expérience. L'avion était plein à craquer de personnes rangeant leurs bagages en haut et s'installant pour le vol. Nous nous sommes assis quelques rangées derrière les enfants. Dans son excitation, Naomi m'a crié : « Grand-père, allons-nous voler à l'envers ? » J'ai répondu : « Pas intentionnellement ! » Je sentais que la conversation n'était pas celle que les passagers nerveux voulaient entendre.
Lorsque Paul a prêché le Christ dans la synagogue de Thessalonique, certains Juifs se sont tournés vers le Christ, et de nombreux Grecs dévots et femmes influentes ont cru. Cela provoqua un tollé dans la ville, et Paul et Silas furent accusés de bouleverser le monde (Actes 17:1-9). L'inverse était vrai. La transformation que nous vivons lorsque nous venons au Sauveur remet tout dans le bon sens.
Dans Jean 4, Jésus retourne à Cana de Galilée, où il avait fait de l'eau du vin. Ce nouveau vin illustre la joie que seul le Christ peut donner, qui surpasse tout le reste. Jean nous présente un noble dont le fils était malade à Capharnaüm. Paul commente dans 1 Corinthiens 1 : « Car vous voyez, frères, qu'il n'y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles » (v. 26).
Le Seigneur n'était pas souvent recherché par les riches et les puissants. La richesse et le pouvoir rendent souvent les gens autosuffisants. Ceux qui sont nés dans la richesse et les personnes « autodidactes » peuvent être aveuglés à leur besoin de Christ. Mais que se passe-t-il lorsque notre monde est bouleversé et que nous découvrons que notre pouvoir et notre richesse sont impuissants ? Tout le monde entre dans le monde impuissant et le quitte les mains vides. Tout au long de ce parcours, nous sommes souvent confrontés à des situations qui prouvent notre extrême faiblesse.
Lorsque le monde du noble a été bouleversé, il est allé vers Jésus et l'a imploré sans vergogne de guérir son fils mourant. Le Seigneur semble répondre durement : « Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez point ». Il a parlé comme un prophète dans l'Ancien Testament, demandant à la nation pourquoi elle ne répondait à Dieu qu'en période de désespoir. Nous pouvons parfois agir de la même manière en recherchant anxieusement l'aide du Seigneur en cas de besoin. Mais Il recherche toujours notre communion et veut que nous demeurions constamment en Lui. Il est l'accomplissement parfait de Proverbes 17:17 « Un ami aime en tout temps, Et un frère est né pour la détresse ».
Il a immédiatement répondu à l'appel supplémentaire du noble en tant que Celui qui est plein de grâce et de vérité. Le Seigneur n'avait qu'à parler avec une douce grâce : « Va, ton fils vit ». Le noble a cru. Son monde a été retourné dans le bon sens et sa maison a été remplie d'une foi joyeuse. Nous venons au Sauveur pour le salut. Puissions-nous ne jamais cesser de demeurer en lui dans les moments de joie et les moments de besoin.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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