Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
Il me conduit près des eaux tranquilles (Psaume 23:2)
Mon continuel souvenir d'Israël était d'être assis dans un bateau sur la mer de Galilée en un plus beau jour calme. L'eau était si tranquille qu’on pouvait y voir son visage. Cela m'a rappelé les paroles de Matthieu, « et il y eut un grand calme » (Matthieu 8:26).
Lorsque Jonas fuyait Dieu, il a voyagé sur un bateau à destination de Tarsis. Dieu est intervenu en envoyant « un grand vent sur la mer » provoquant une puissante tempête et mettant en danger tout le monde sur le navire. Jonas sut que Dieu lui parlait. Et il a apporté la solution pour assurer la sécurité de tous ceux qui se trouvaient dans le bateau. Il a dit aux marins : « Prenez-moi et jetez-moi à la mer ; et la mer deviendra calme pour vous. Car je sais que cette grosse tempête est à cause de moi ». Les hommes ont hésité mais ensuite prièrent : « Ah Eternel, que nous ne périssions pas, nous t'en prions, à cause de la vie de cet homme, et ne mets pas sur nous du sang innocent. Alors ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer, et la fureur de la mer s’arrêta ».
Le jour est venu où la tempête du jugement de Dieu est tombée dans toute sa férocité sur la personne de Christ au Calvaire. Jésus n'était pas la raison de cette tempête. Il l'a porté par amour pour nous. Et il a épuisé sa fureur en donnant sa vie dans toute la puissance et le calme de l'amour éternel. « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23:46).
Le fondement de notre salut était posé. Puis, en réponse glorieuse, « le Dieu de paix a ramené d'entre les morts notre Seigneur Jésus, ce grand pasteur des brebis » (Hébreux 13:20). Or, « étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ». Maintenant, « nous avons accès par la foi à cette grâce dans laquelle nous nous tenons, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu ». Et maintenant, « l'amour de Dieu a été versé dans nos cœurs par le Saint-Esprit » (Romains 5:1-5).
Le « grand calme » de la paix avec Dieu est quelque chose dont Il veut que nous profitions toujours. Le Seigneur, notre berger, nous faisait reposer chaque jour dans de verts pâturages ; et nous conduis près des « eaux du silence » (Psaume 23:1). Il veut que nous connaissions, dans un monde privé de paix, le « grand calme » de sa présence. Comme Marie, nous devons mettre tout le reste de côté et nous asseoir aux pieds de Jésus et écouter sa parole (Luc 10:38-42). Marie est tombée aux pieds du Seigneur dans cette même atmosphère pour déverser toute sa douleur à la mort de son frère (Jean 11:32-36). C'est dans la même atmosphère qu'elle s'est agenouillée en adoration pour oindre les pieds du Seigneur (Jean 12:3). Elle a reconnu que le Fils de Dieu est entré dans sa création et a parcouru le chemin sacré qui menait au Calvaire. Le cœur de Marie débordait de gratitude et une réponse d'amour au Sauveur. Dans cette atmosphère, nous pouvons connaître « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence » qui garde « nos cœurs et nos pensées par le Christ Jésus ». Et nous pouvons faire l'expérience de la communion du Dieu de paix (Philippiens 4:7,9).
C'est à partir de ces eaux du silence de la présence de Dieu et du « grand calme » de son amour qu'il nous donne la puissance et nous rend « accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable à ses yeux, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Hébreux 13:21).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.