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Car il reçut de Dieu le Père honneur et gloire lorsqu'une telle voix lui fut adressée par Gloire Magnifique : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir » (2 Pierre 1:17)
C'est si encourageant de lire les paroles des apôtres lorsqu'ils arrivaient à la fin de leurs vies au service du Sauveur. Pierre se dit lui-même esclave avant d'écrire sur le fait d'être apôtre. Il a été appelé par le Seigneur comme évangéliste puis comme berger du troupeau de Dieu. Et au début de sa dernière lettre, il se réjouit avec ceux qui avaient reçu la même foi précieuse que lui. Et il exalte la Personne de Christ comme « notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (v.1).
C'est la marque du cœur d'un vrai berger de vouloir voir le peuple de Dieu expérimenter sa grâce et sa paix par le Saint-Esprit, nous donnant une connaissance approfondie de Dieu et du Seigneur Jésus. Paul l'exprime dans Philippiens 3:10, « afin que je le connaisse ». Ce n'était pas une expérience réservée aux apôtres et aux prophètes, mais accessible à chaque enfant de Dieu. Pierre avait une profonde compréhension de la grâce et de la paix du Sauveur. Il était très conscient des bénédictions de la puissance divine dans sa propre vie. Et Pierre se réjouit des promesses extrêmement grandes et précieuses de Dieu et du fait que ses compagnons croyants étaient participants de la nature divine. Il encourage les saints de Dieu à faire tout leur possible pour prospérer dans leur précieuse foi, en produisant des caractéristiques qui démontrent leur vie en Christ. Cela culmine dans l'amour et l'espérance d'être avec Christ (vv.5-11).
Pierre a appris du Seigneur que sa vie devait être longue et se terminer en martyre (Jean 21 :18-19). Il savait que ce jour approchait (v.14). Il ne se concentrait pas sur lui-même, mais sur le peuple de Dieu qu'il était appelé à servir jusqu'à la fin de son temps sur terre. En plus, il voulait leur laisser un héritage spirituel qu'ils n'oublieraient jamais. « Je m'étudierai à ce qu'après mon départ vous puissiez aussi en tout temps vous rappeler ces choses » (v.15). L'apôtre nous assure que nous ne suivons pas « des fables ingénieusement imaginées ». Pour preuve, il nous ramène avec lui, Jacques et Jean, au jour où, en tant que « témoins oculaires » de la majesté du Christ, ils ont entendu Dieu le Père dire : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir ». Jésus sur la montagne sainte (v.18).
Ce matin, nous avons la nouvelle opportunité d'être avec Jésus et par la foi de le voir « couronné de gloire et d'honneur » (Hébreux 2:19). Comme Moïse et Élie dans Luc 9:30-31, à travers le Saint-Esprit béni, nous pouvons maintenant refléter à la mort du Seigneur en nous souvenant de Lui et des pensées du Père envers le Fils. Pierre a été submergé par l'expérience, voulant répondre mais ne sachant pas ce qu'il a dit. Et lui et ses compagnons disciples avaient peur car ils étaient enveloppés par la nuée sur la montagne (Luc 9 :33-34). Mais ils ont entendu la voix du Père : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le ! ». Aujourd'hui, nous venons, en tant qu'adorateurs, dans toute la merveille du salut du Christ et de la paix qu'il nous a donnée. Le désir du Père d'amener des adorateurs en sa présence est en train de s'accomplir (Jean 4:23). Nous n'avons pas peur mais, dans la plénitude de la grâce, Dieu prend plaisir à entendre du cœur le plus simple de ses enfants leur réponse au Sauveur qui nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous. Le ciel et la terre sont unis lorsque nous nous souvenons de Jésus et parlons au Père des gloires de la personne et de l'œuvre de son fils, anticipant le retour du Christ lorsque « l'étoile du matin se lève » dans nos cœurs (v.19).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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