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En ce jour-là, le soir étant venu, il leur dit :
« Passons de l'autre rive » (Marc 4:35).
Je ne me souviens pas combien de fois j'ai lu de Jésus calmant la tempête. Cette semaine, je me suis retrouvé à en discuter à nouveau avec un ami chrétien. Cela m'a rappelé comment le Seigneur démontre la merveille et la puissance de sa personne, dans des circonstances extraordinaires, avec une grande simplicité. Marc amène devant nous un Sauveur fatigué et peut-être épuisé à la fin d'une longue journée de service, pris par les disciples dans une barque et s'endormant profondément. Marc utilise les mots « comme il était ». Je me souviens avoir emmené notre fille Anna après des week-ends chargés et heureux et l'avoir portée « comme elle était » sur le siège arrière de notre voiture, et elle s'est immédiatement endormie. Le Seigneur étant endormi dans la barque, décrit clairement son humanité. Jean écrit de lui à Sichar « étant fatigué de son voyage » et assis près du puits. Mais Il a toujours été Dieu.
Avant que cela ne se produise, Jésus a demandé aux disciples de « passer de l'autre rive ». Ces paroles peuvent vite être passées sous silence, mais elles sont tellement importantes. Ce que le Seigneur a dit a assuré qu'il n'y avait aucun doute qu'ils atteindraient l'autre rive en toute sécurité. Le Seigneur était pleinement conscient des circonstances qui l'attendaient. Mais Il n'est pas resté éveillé pour apaiser la peur que les disciples ressentaient si vivement. Au lieu de cela, Jésus a démontré sa paix en dormant. Plus tard, il a promis : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif » (Jean 14:27). Étienne et Jacques connaissaient cette paix lorsqu'ils sont passé dans la présence du Seigneur. Pierre en a fait l'expérience dans la prison d'Hérode. Paul et Silas l'ont connu dans la prison de Philippes. Paul écrira à l'assemblée au même endroit : « et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées par le Christ Jésus » (Philippiens 4:7).
Mais pour enseigner les cœurs et les esprits de ses disciples et en faire les témoins intrépides qu'ils devaient devenir, ils devaient découvrir leur faiblesse et la puissance de sa paix. La tempête de vent faisait partie de ce voyage de découverte. Les disciples avaient passé la plus grande partie du chapitre 4 de Marc à écouter tranquillement les paraboles du Seigneur et à apprécier sa communion. Mais dans la barque, la tempête a semé le chaos sur la mer et dans les cœurs des disciples. Mais cela n'a pas dérangé le Sauveur. La foi des disciples a disparu et la peur les a vaincus dans un environnement où ils n'étaient pas étrangers. En désespoir de cause, ils ont réveillé le Seigneur avec la question : « Maître, ne te mets-tu pas en peine que nous périssions ? » (v.38).
Quelle était leur attente ? Même après que le Seigneur ait ôté la tempête, ils étaient confus : « Qui donc est celui-ci, que même le vent et la mer lui obéissent ? » (v.41). S'attendaient-ils à ce que le Seigneur se réveille et les aide à guider la barque ? Je ne pense pas qu'ils savaient. Ils se sont juste instinctivement tournés vers Jésus dans leur peur. Leur expérience d'être dans le chaos et d'être instantanément dans « un grand calme » était au-delà de leur compréhension. Leur sécurité n'était pas sujet à la tempête. Elle était ancrée dans la Personne de Jésus. Ils traverseraient en toute sécurité de l'autre rive parce que le Sauveur était avec eux, et nous aussi. Mais ce faisant, le Seigneur veut que nous connaissions sa paix en temps de calme et en temps de chaos que nous connaissons aujourd'hui.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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