Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
« Car chacun sera salé de feu ; et tout sacrifice sera salé de sel. Le sel est bon ; mais si le sel devient insipide, avec quoi lui donnerez-vous de la saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix entre vous » (Marc 9:49-50).
La dernière partie du chapitre neuf de Marc est très solennel, car le Seigneur y évoque la réalité de l’enfer. Le chapitre commence sur la splendeur de la gloire du Christ et se clôt sur le jugement de feu.
La première préoccupation du Seigneur est pour ses disciples, qu’il décrit comme « petits enfants ». Cette image, déjà utilisée au verset 37 et dans la première épître de Jean, illustre la vie chrétienne dans sa foi simple et son humilité. En tant que Bon Berger, le Seigneur veille sans cesse au bien-être spirituel de son peuple. Ceux qui incitent les croyants à pécher s’exposent au jugement divin. Nous voyons l'origine de telles attaques dès le début de la Bible, dans le jardin d'Éden. Satan apparaît pour tenter Adam et Ève et détruire leur communion avec Dieu. Le premier jugement de Dieu s'abat sur le serpent. Ce passage révèle la sollicitude constante du Seigneur pour le bien-être spirituel de ses disciples, ainsi que la réalité et la certitude de son jugement envers ceux qui leur nuisent. Le Seigneur aborde également la question de l'autocritique avec une force saisissante :
« Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la : il vaut mieux pour toi d'entrer estropié dans la vie, que d'avoir les deux mains, et d'aller dans la géhenne (en enfer), dans le feu inextinguible, là où “leur ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas” » (vv.43-44).
Les ordures de la ville de Jérusalem étaient brûlées dans la vallée de Hinnom. Là, le feu brûlait sans cesse et les vers infestaient les décombres. Ce lieu terrible, séparé des bénédictions de Jérusalem, était appelé Géhenne, symbolisant l'enfer. C'était un lieu à éviter.
Le Seigneur utilise le pied et l'œil pour décrire l'acte d'auto-jugement. Le pied indique où nous choisissons d'aller et dans quelles situations nous nous plaçons (Psaume 1). De même, l'œil représente ce que nous voyons et ce qui nous tente. Jean décrit cela comme « la convoitise des yeux » (1 Jean 2:16). Nous avons deux pieds et deux yeux. Nous sommes confrontés à deux choix : marcher vers Dieu ou nous éloigner de lui. Nous en faisons l'expérience lorsque nous venons à Christ, et dès lors, nous sommes appelés à exercer notre auto-jugement. Dans l’épître aux Colossiens, Paul écrit :
« Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre, la fornication, l’impureté, les affections déréglées, la mauvaise convoitise, et la cupidité, qui est de l'idolâtrie ; à cause desquelles la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance » (Colossiens 3:5-6).
Il écrit ensuite qu’il faut revêtir « le nouvel homme, qui est renouvelé en connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (v.10).
Le jugement est décrit comme un feu. Il détruit et purifie. En tant que chrétiens, nous comparaîtrons devant le tribunal du Christ (1 Corinthiens 3:9-15 ; 2 Corinthiens 5:9-11), où nos actes seront purifiés ou détruits. Nous sommes donc appelés à vivre dans la perspective de ce jour, en nous offrant nous-mêmes comme des sacrifices vivants à Dieu, en domptant notre nature charnelle par la marche selon l’Esprit Saint et en portant son fruit (Galates 5:19-26). Le sel de la grâce de Dieu nous préserve du mal, témoigne de sa puissance dans nos vies et nous assure de jouir de sa paix.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.