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Il dit à l’homme : « Étends ta main ». Et il l’étendit, et sa main fut rétablie. Et les pharisiens, sortant aussitôt avec les hérodiens, tinrent conseil contre lui pour le faire périr (Marc 3:5-6).
Marc décrit avec force l’hostilité des pharisiens envers Jésus et, en même temps, relate l’attrait du peuple pour le Sauveur. Il brosse un tableau clair de la proximité du Seigneur avec les plus démunis et de la manière dont il intervenait dans leurs circonstances pour les guérir physiquement et spirituellement. Mais il accomplissait cela dans un contexte de souffrance.
Le Seigneur avait coutume de se rendre à la synagogue locale, et Marc relate l’épisode où un homme à la main desséchée était présent. Les pharisiens l’observaient attentivement (v.2) pour voir s’il guérirait le jour du sabbat. Ils ne l’observaient pas pour s’émerveiller de sa grâce, mais pour l’accuser à cause de cette même grâce. Les paroles du Seigneur transpercèrent leur justice perverse : « Est-il permis de faire du bien le jour de sabbat, ou de faire du mal ? de sauver la vie ou de tuer ? » (v.4). Le Seigneur était indigné de voir que ceux qui se glorifiaient de leur observance de la loi avaient perdu toute compassion. Le silence glacial du légalisme emplissait leurs cœurs. Mais cela n'a pas pu empêcher la manifestation du pouvoir guérisseur et de la bonté du Sauveur lorsqu’il rétablit la main de l’homme. Marc souligne la bonté de Dieu. Puis il la met en contraste avec les forces religieuses et politiques opposées des pharisiens et des hérodiens, unis dans le seul but de détruire Jésus.
C’est de cette scène que Jésus s'est retiré discrètement avec ses disciples vers la mer. Ceux des environs et une grande multitude « vinrent vers lui » (v.8). Jésus « guérit beaucoup de gens » (v.10) et les esprits immondes se jetaient devant lui et s'écriaient, disant : Tu es « le Fils de Dieu » (v.11), mais le Seigneur « leur défendait très expressément de le faire connaître » (v.12). Le Seigneur ne recherchait pas une reconnaissance générale, mais des réactions sincères et personnelles de la part de ceux qu'il avait guéris et délivrés. Ensuite, il est monté sur une montagne pour appeler et désigner ses douze apôtres afin qu'ils soient avec lui et deviennent ses témoins.
Peu après, le Seigneur était de nouveau entouré par la foule qui le suivait. Marc rapporte que son propre peuple pensait que Jésus avait perdu la raison. Alors, les scribes se sont joints au chœur des critiques contre le Seigneur, affirmant à tort que Jésus était possédé et que « c'est par le chef des démons qu'il chasse les démons ». Jésus souligne l'absurdité de cette affirmation et explique plutôt que celui plus puissant que Satan était présent et capable de briser son pouvoir pour libérer ceux qui étaient sous son emprise. Il met également en garde solennellement contre le fait d'attribuer l'œuvre de Satan à la personne du Saint Esprit. À la fin du chapitre, les frères de Jésus et Marie, sa mère, arrivent et souhaitent le voir. Jésus saisit cette occasion pour demander : « Qui est ma mère, ou qui sont mes frères ? » et déclare : « Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère » (vv.33-35).
Marc décrit l'opposition concertée à laquelle Jésus a été confronté alors qu'il « passait de lieu en lieu, en faisant du bien » (Actes 10:38), affrontant le mal, préparant ses disciples et progressant vers l'accomplissement de la grande œuvre de rédemption. Marc avait fait l'expérience des difficultés du service lors du premier voyage missionnaire et était revenu de cette mission à Jérusalem. Mais le Sauveur a pris soin de l'âme de Marc et l'a restauré pour qu'il devienne le serviteur le plus utile du Christ (2 Timothée 4:11). Marc a compris, par sa propre expérience douloureuse, les épreuves que le Sauveur a traversées et présente avec force sa victoire sur elles. Il fait cela pour nous encourager à ne pas nous décourager face à l'opposition et aux difficultés, mais à rester proches de Celui qui, notre Grand Berger, nous porte dans son cœur et sur ses épaules.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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