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Pourquoi faites-vous ces raisonnements dans vos cœurs ? Lequel est le plus facile de dire au paralytique : « Tes péchés te sont pardonnés », ou de dire : « Lève-toi, prends ton petit lit et marche ? » Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés (Marc 2:8-9).
Marc nous fait comprendre rapidement l’autorité du Sauveur. Bien qu’il présente Jésus comme le Serviteur de Dieu, il ne laisse jamais planer le doute quant à l’autorité du Serviteur parfait de Dieu. Le service du Christ a exprimé non seulement son humilité, mais aussi sa suprématie sur toutes choses. Au chapitre 2 de son Évangile, Marc établit l’autorité du Christ dans quatre domaines : son pardon, son appel à la vie de disciple, sa présence et sa seigneurie.
La foi de ceux qui ont amené leur ami à Jésus a révélé son pouvoir de pardonner les péchés. Ses détracteurs avaient raison d'affirmer que seul Dieu peut pardonner les péchés. Ce qu'ils ne comprenaient pas, c'est que la Personne qui se tenait devant eux était Dieu venu dans une grâce humble et une puissance incontestable. Il était venu accomplir l'œuvre de rédemption sur la croix, mais sur le chemin de ce sacrifice, il pardonnait sans cesse à ceux qui s'approchaient de lui.
Marc évoque ensuite la puissance du Christ, non seulement pour pardonner les péchés, mais aussi pour appeler ceux qui sont pardonnés à devenir ses disciples. Matthieu et ses amis sont décrits comme des « collecteurs d'impôts et des pécheurs ». La vie de Matthieu est transformée par deux simples mots : « Suis-moi ». Ces mots ont scellé le salut de Matthieu et déterminé le cours de sa vie future en tant que disciple de Jésus. Matthieu place Jésus au centre de sa maison et invite ceux qui sont loin de Dieu à la présence du Sauveur. Nous sommes sauvés pour suivre Jésus et exprimer la vie que nous avons en lui.
Les pharisiens tentent d'attaquer Jésus en contestant le comportement de ses disciples. Ils demandent pourquoi les disciples de Jésus ne jeûnent pas, contrairement à ceux de Jean. Jésus met en lumière ce qu'ils n'ont pas compris : la joie de sa présence. Lorsque les pharisiens condamnaient Jésus sans cesse, ses disciples connaissaient la joie de sa communion. Le temps viendrait où Jésus retournerait au ciel, et ses disciples jeûneraient, non par suffisance, mais par abnégation, dans l'attente de son retour. Jésus utilise l'image des « vieilles outres » pour décrire les limites de la loi. Les « outres neuves » symbolisent la joie et la plénitude de la grâce.
Le chapitre se termine par de nouvelles critiques à l'égard des disciples du Seigneur. Les pharisiens avaient fait de la loi une idole et l'utilisaient pour justifier leur propre justice. Les disciples, quant à eux, goûtaient au salut en Christ, à son appel, à sa communion, et étaient affranchis de la loi, vivant sous l'autorité du Sauveur. Jésus prend un exemple de la vie de David pour montrer que « le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat ». Dans son humilité de Fils de l'homme, Jésus proclame son autorité suprême sur toutes choses et explique comment, sous cette autorité, nous jouissons de la liberté et de la joie de vivre en Christ.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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