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Jésus lui-même se trouva lui-même là au milieu d'eux, et leur dit : « Paix vous soit… Voyez mes mains et mes pieds » (Luc 24:36-39).
Jésus vint, se tint au milieu d'eux. Et il leur dit : « Paix vous soit ». Et ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent donc quand ils virent le Seigneur (Jean 20:19-20).
Nul doute que les disciples de Jésus étaient bouleversés, tentant de comprendre ce qui s'était passé depuis qu'ils avaient vu Jésus souffrir et mourir sur le calvaire. Ils entendaient parler de la résurrection de Jésus, mais l'incertitude persistait encore dans leurs esprits. Les événements dont ils avaient été témoins et qui les avaient profondément marqués les empêchaient de se fier, par une foi simple, à la promesse de Jésus : donner sa vie par la mort et la reprendre par la résurrection. Mais tout a changé lorsque « Jésus lui-même se trouva au milieu d'eux ». Sa première parole était : « Paix ». Peu de temps avant la croix, il leur avait dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas, moi, comme le monde la donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif » (Jean 14:27). Le fondement de cette paix était démontré par le Sauveur lorsqu’il dit à ses disciples : « Voyez mes mains et mes pieds », puis « leur montra ses mains et son côté ». Récemment, j’ai été amené à méditer sur la merveille de cet acte. Les blessures sont des choses que nous essayons de dissimuler et de cacher. Le monde avait tenté d’empêcher le mouvement de l’amour du Christ en clouant les mains qui s’étaient sans cesse étendues pour bénir et les pieds qui avaient constamment marché vers les perdus et les cœurs brisés. La dernière réponse de l’homme contre Jésus, le Sauveur, était de lui planter une lance dans le côté.
Dans une grâce infinie, le Seigneur a montré ces blessures pour prouver qu’il était effectivement mort. Comme ce même Jésus dont le corps sans vie fut descendu de la croix et déposé dans le nouveau tombeau vide de Joseph, il leur a montré aussi ses blessures pour prouver qu’il était vivant et que son amour avait vaincu la mort.
Lorsque nous nous réunissons pour nous souvenir du Sauveur, il est au centre de tout. Chaque pensée et chaque prière silencieuse, chaque cantique chanté, chaque passage des Écritures lu, chaque expression audible de louange et de service doivent glorifier notre Chef vivant et unir nos cœurs et nos voix en un seul flot d'adoration.
Le Psaume 45 le décrit bien :
« Mon cœur bouillonne d'une bonne parole ; je dis ce que j'ai composé au sujet du Roi… Il est ton Seigneur, adore-le ! » (vv.1, 11)
Le Sauveur se réjouit d'être au milieu de son peuple pour nous rappeler son amour éternel. Il ne nous cache pas ses souffrances, car elles sont le fondement de notre bénédiction éternelle. Nous sommes accueillis dans sa maison du vin, où flotte au-dessus de nous la bannière de son amour souffrant et victorieux (Cantique des Cantiques 2:4). Là, en communion avec lui, nous nous réjouirons en Christ, nous nous souviendrons de son amour (Cantique des Cantiques 1:4) et nous entamerons une nouvelle semaine avec sa paix régnant dans nos cœurs.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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