33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.

Attiser le feu

Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait par le chemin, et lorsqu’il nous ouvrait les Écritures ? (Luc 24:32).

J’ai grandi dans des maisons où le feu de charbon était omniprésent. Les sièges des pièces étaient tous disposés autour des grilles ouvertes. Par temps froid, c’était le premier endroit où les membres de la famille se dirigeaient en rentrant, se tenant souvent au plus près des flammes crépitantes. C’était le dernier endroit que la famille quittait pour aller se coucher. Le pain était cuit dans de petits fours noirs construits autour de la cheminée. Les bouilloires étaient constamment posées directement sur les braises et portées rapidement à ébullition pour faire du thé. Mais ce dont je me souviens le plus, c’est du rituel d’allumer un feu. On m’a appris très jeune comment faire un feu. Je me souviens avoir frissonné en tassant du papier journal froissé au fond de la grille et en disposant du bois dessus, d’abord les petits morceaux, puis les plus gros, puis les morceaux de charbon. Le moment le plus exaltant était « attiser le feu ». J'utilisais une pelle à poussière en métal comme support pour étaler une feuille de journal sur la cheminée, afin d'attirer l'air et d'allumer le feu. Le secret résidait dans le fait de tenir le journal suffisamment longtemps pour que les flammes prennent et de le retirer avant qu'il ne se consume, projetant ainsi des morceaux de papier enflammés dans le foyer ! Quelle joie de voir le feu s'animer et la chaleur emplir la journée !

Le Seigneur savait comment embraser les cœurs de ses disciples qui cheminaient tristement vers Emmaüs. Il n'a pas seulement écouté leurs voix, mais aussi le désespoir qui les habitait. Ses questions et son intérêt les ont préparés à recevoir les Écritures, qui allaient brûler d'une puissance vivifiante sur l'autel de leurs cœurs. La patience du Sauveur, sa présentation ordonnée et paisible à travers toutes les Écritures, a dissipé leur chagrin et ténèbres, et a comble leur être de la gloire du Sauveur et de l'émerveillement de son œuvre rédemptrice. La personne qu’ils considéraient comme un simple étranger (v.18) est devenue celle dont la présence leur était insupportable à perdre : « demeure avec nous » (v.29).

Sur ce chemin lumineux qui les menait à leur maison, Jésus ne s'est pas contenté seulement de réconforter les âmes de deux disciples affligés et de les guider vers Jérusalem, où il apparaîtrait ouvertement à tous ses disciples. Il a posé aussi les fondements essentiels de notre relation avec lui. L’ouverture des Écritures et l’embrasement de leurs cœurs qui s’en est suivi ont précédé sa révélation dans leur maison. Le Sauveur qu’ils connaissaient sur terre allait bientôt retourner au ciel et disparaître de leur vue. Désormais, le Sauveur serait connu de son peuple par la foi, la présence constante de l’Esprit de Dieu et la Parole vivante de Dieu.

Et quelle était la première chose que Jésus a tiré des Écritures ? « Les choses qui le regardent » (v.27).

il y a beaucoup de choses que Dieu a pour nous enseigner. Mais il y a un objet fondamental et primordial pour nos âmes : Jésus. Quand Il est au centre de nos cœurs et de nos esprits, tout s'harmonise. Il est le créateur et le soutien de toutes choses. Notre première tâche chaque jour est d'« attiser le feu » en ouvrant simplement la Parole de Dieu avec un seul objectif : voir Jésus et redécouvrir la joie de sa Personne et toutes les bénédictions qu'il nous apporte. Voilà la simplicité et la profondeur du christianisme.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.