Notre Sauveur

Tu appelleras son nom Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés
(Matthieu 1:21).

Lorsque nous nous souvenons du Seigneur Jésus, nous le faisons dans le contexte merveilleux d’un cheminement qui a commencé dans l’éternité. Il nous est impossible de comprendre comment le Fils éternel de Dieu a pu entrer dans le monde qu’il avait créé. Mais nous savons que Jésus est venu pour sauver. Avant même sa naissance, il a reçu le nom de Jésus, le Sauveur. L’ange a annoncé sa naissance avec une grande joie : « Car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un Sauveur » (Luc 2:11). Quelques jours plus tard, alors qu’il était dans les bras de Siméon, le saint vieillard a pu déclarer : « Mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2:30). Lorsque Jean-Baptiste a vu Jésus, il a dit : « Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Le Sauveur était venu.

Nous retraçons la vie du Christ à travers les Évangiles et méditons sur le nom d’Emmanuel, « Dieu avec nous » (Matthieu 1:23). Ce fut une vie d’une puissance et d’une beauté exceptionnelles. Jésus a guéri toutes les maladies : la main paralysée, la cécité, la surdité, le mutisme, la lèpre ; il vaincu la mort elle-même. Il a guéri les esprits meurtris, les cœurs brisés et il a libéré ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. Il ôté le péché et a apporté le pardon, la paix et une vie nouvelle à ceux qui étaient autrefois tourmentés.

Mais pour apporter le salut à tous, il lui fallut donner sa précieuse vie sur la croix. Tout comme l’agneau pascal était gardé du dixième au quatorzième jour pour que sa perfection soit manifeste (Exode 12:3-6), la vie du Christ s'est révélée dans toute sa majesté durant les trois années de son ministère. Ensuite, par amour pour nous, il l'a laissée sur la croix. En tant qu'Agneau de Dieu, il s'est donné lui-même pour ôter le péché du monde ; en tant que Bon Berger, il s'est donné pour le troupeau de Dieu ; en tant que Fils de Dieu, il s'est donné lui-même pour moi (Jean 1:29, Jean 10:15-16, Galates 2:20).

Le Seigneur a vaincu la mort par sa résurrection. Les anges ont demandé : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est point ici, mais il est ressuscité ! » (Luc 24:5-6). La descente vers la croix est devenue une ascension par sa résurrection et son ascension dans la gloire. Nous nous souvenons avec émerveillement de sa venue et de l'amour qui l'a conduit à la mort. Nous levons les yeux vers le ciel pour le contempler par la foi comme notre Sauveur, notre Seigneur, notre Chef, notre tout. Il vit pour nous par la puissance d'une vie éternelle (Hébreux 7:16), et nous avons la vie en lui (Colossiens 3:4).

Aujourd'hui, nous rompons le pain et buvons du vin en mémoire des souffrances, de l'amour et de la mort du Christ : « Ceci est mon corps, qui est donné pour vous » et « Mon sang, qui est versé pour vous » (Luc 22:19-20). Nous le faisons en contemplant où le Christ est maintenant dans la gloire. Nous voyons Jésus « couronné de gloire et d'honneur » (Hébreux 2:9). Et nous attendons avec impatience le jour où il nous sauvera du péché et nous accueillera dans la maison de son Père (Jean 14:1-3 ; 1 Corinthiens 11:26). En méditant sur le Sauveur qui a accompli « un si grand salut » (Hébreux 2:3), que l'Esprit de Dieu remplisse nos cœurs d'adoration et fasse élever nos voix en louanges.

« Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec des louanges ! Célébrez-le, bénissez son nom ! » (Psaume 100:4).

Gordon D Kell