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Ses compassions ne cessent pas ; elles sont nouvelles chaque matin ; grande est ta fidélité ! « L’Éternel est ma portion », dit mon âme ! (Lamentations 3:22-24).
Je me suis toujours souvenu que la compassion se définissait comme le fait de ressentir la douleur de l'autre dans son cœur et d’y répondre. C’est dans le contexte de la plus profonde tristesse causée par la destruction de Jérusalem que l’auteur du livre des Lamentations proclame avec joie que les compassions de Dieu ne cessent jamais. Nous avons l’assurance que notre Sauveur ressent nos peines dans son cœur. Cette vérité est établie dès le début du livre des Actes, lorsque Jésus interpelle Saul de Tarse en lui disant : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Lorsque Saul demande : « Qui es-tu, Seigneur ? », Jésus répond : « Je suis Jésus, que tu persécutes » (Actes 9:4-5). Dans l’épître aux Hébreux, nous lisons :
« Ayant donc un souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun » (Hébreux 4:14-16).
Le Sauveur, décrit par Ésaïe comme celui qui « a porté nos langueurs (nos maladies) et s’est chargé de nos douleurs (nos peines) » (Ésaïe 53:4) sur la croix, est celui-là même qui, maintenant au ciel, ressent nos besoins dans son cœur.
C'est un ministère qui se renouvelle chaque jour, « nouveau à chaque matin ». Le Christ, notre Grand Souverain Sacrificateur, se caractérise par sa fidélité inébranlable : « Jésus Christ est le même hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13:8).
L’expérience de la compassion inlassable de Dieu fait de nous un peuple compatissant. Paul décrit ce processus au début de sa deuxième lettre aux Corinthiens. Il y parle de Dieu comme du « Père des miséricordes et du Dieu de toute consolation », nous consolant dans toutes nos détresses, nos souffrances et nos épreuves. Sa consolation nous soutient dans ces circonstances. En même temps, notre Père nous rend capables de consoler ceux « qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu ».
Nous devenons compatissants :
« Mais soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » (Éphésiens 4:32).
« Enfin, soyez tous unis d'un même sentiment, sympathisants, fraternels, compatissants, humbles, ne rendant pas mal pour mal, ou outrage pour outrage, mais au contraire bénissant, parce que vous avez été appelés à ceci, c'est que vous héritiez de la bénédiction » (1 Pierre 3:8-9).
Cela fait partie de l’œuvre du Père, notre « vigneron » céleste, qui, comme Jésus l’explique en Jean 15, œuvre dans nos vies pour porter « beaucoup de fruit » ; la formation des caractéristiques spirituelles de Jésus est décrite dans le fruit de l’Esprit (Galates 5:22-24). Par cette expérience spirituelle, nous apprenons que « le Seigneur est ma portion », que toutes nos ressources se trouvent en lui.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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