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« Précieuse, aux yeux de l’Éternel, est la mort de ses saints » (Psaume 116:15).
Il est merveilleux de savoir que nous sommes aux yeux du Seigneur. Lorsque la vie d'un enfant de Dieu sur terre prend fin, nos esprits sont remplis de précieux souvenirs. Pierre écrit sur l'« incorruptibilité d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu ». C'est ce que l'apôtre a appris. Son caractère naturel n'était ni doux ni paisible. Mais le jour est arrivé où « le Seigneur, se retournant, regarda Pierre » (Luc 22:61). L'homme que nous découvrons dans ses lettres révèle sa transformation par la grâce en le doux berger du troupeau de Dieu qu'il est devenu. Sa grande reconnaissance résidait dans le fait qu'il était « témoin des souffrances du Christ » (1 Pierre 5:1). Au début de l'Évangile selon Jean, André amène son frère Pierre au Seigneur, et nous lisons : « Jésus l'ayant regardé » (Jean 1:43). Dans le dernier chapitre du même Évangile, Jésus dit à Pierre : « Pais mes brebis. En vérité, en vérité, je te dis : Quand tu étais jeune, tu te ceignais, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras devenu vieux, tu étendras les mains, et un autre te ceindra, et te conduira où tu ne veux pas » (Jean 21:17-18). Pierre était sous le regard du Seigneur toute sa vie. Et nous aussi.
Nous lisons dans Hébreux 11 de ceux qui sont morts dans la foi. Dieu ne mentionne pas leurs fautes ; il se contente de consigner leur foi et combien elle était précieuse à ses yeux. Les souvenirs de ceux que nous aimons sont précieux pour nous, d'autant plus qu'il est partagé avec le Seigneur. Pierre décrit le Seigneur Jésus comme « le berger et le surveillant de vos âmes ». Il a écrit avec un cœur profondément conscient du prix de sa rédemption et de la merveille de ne jamais être hors les yeux du Seigneur.
Nous ressentons la douleur d'être séparés de nos proches. Et le Seigneur a partagé cette douleur. Il a ressenti dans son cœur la détresse de la veuve de Naïn face à la perte de son Fils unique. Par compassion, il a apaisé sa douleur en ressuscitant son fils et en le présentant à sa mère. Le Seigneur a accompagné Jaïrus alors que la douleur de la perte de sa fille le tourmentait. Il a réconforté Jaïrus et nous par les paroles : « Ne crains pas, crois seulement », avant de rendre la vie à son enfant (Marc 5:36).
Dans Jean chapitre 11, nous voyons la merveille d'être sous les yeux du Seigneur. Nous voyons la proximité et la compassion de Jésus sur la tombe de son ami, auprès de sa famille qu'il aimait. Nous voyons la tristesse du cœur du Sauveur lorsqu'il a ressenti le pouvoir de la mort s'exercer sur ceux qui lui étaient précieux. Son pathétique se révèle avant que sa puissance, celle de Celui qui est la Résurrection et la Vie, ne soit glorieusement déployée. La préciosité de l'ami décédé et de ceux qui l'ont pleuré est simultanément exprimée dans les larmes et la voix de notre Sauveur.
Notre préciosité au Sauveur n'est jamais aussi profondément ressentie que par sa présence à nos côtés lors de la séparation d'êtres chers. Une séparation qui, un jour, sera surmontée lorsque nous serons « pour toujours avec le Seigneur », et que nous comprendrons pleinement combien nous sommes précieux à ses yeux (1 Thessaloniciens 4:17).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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