Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
Voici l'habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées (Apocalypse 21:3-4).
Lorsque Jacob a pensé que Joseph était mort, « il refusa de se consoler » (Genèse 37:35). Il a ressenti la désolation de perdre quelqu'un dont il ne supportait pas la séparation, et aucune parole ni aucun acte ne pouvait apaiser sa douleur. Dans Jean 11, nous lisons que Jésus aimait Marthe, Marie et Lazare. Lorsque Jésus est arrivé à Béthanie après la mort de Lazare, Marthe et Marie étaient profondément bouleversées par la perte de leur frère. Ils ont dit : « Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort ». Peut-être se demandaient-elles, comme nous le faisons parfois : « Pourquoi, Seigneur ? » L’amour de Dieu ne nous exempte pas des lar mes, de la mort, du chagrin, des pleurs ou de la douleur qui font partie de notre monde. On utilise parfois cette souffrance pour remettre en question l’existence de Dieu. Mais pourquoi sommes-nous tristes et en deuil ? Parce que nous aimons. Notre chagrin nous enseigne la profondeur de cet amour.
Jésus a répondu à la perte de Marthe en déclarant : « Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi ne mourra point. Crois-tu cela ? » Marthe répondit : « Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde » (Jean 11:25-27). Notre espérance repose sur une personne, Jésus Christ. Durant son ministère de guérison, il a ressenti et répondu aux besoins désespérés qui l’entouraient. Il a versé des larmes sur une ville, Jérusalem, et sur un ami, Lazare. Il était « un homme de douleurs, et sachant ce que c'est que la langueur ». Du haut de la croix, il s'est écrié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Il a connu une mort cruelle, violente et douloureuse. Quand nous lisons Dieu « essuyant toute larme de leurs yeux » et qu'il n'y ait ni mort, ni deuil, ni cris, il ne parle pas à distance. Le Christ a constamment vécu près des hommes dans un monde brisé, ressentant leur douleur au plus profond de son cœur. Le monde n'a pas changé. Nous sommes toujours sujets à la fragilité et à la mort que le péché a apportées. Lorsque Marie pleurait, le cœur brisé, aux pieds de Jésus, celui-ci a gémi en son esprit, était troublé et a pleuré. Ceux qui étaient présents étaient témoins de la profondeur de son amour (v.33‑35).
Le jour vient où nous serons réunis en une seule grande communauté pour être à jamais avec le Seigneur qui nous aime (1 Thessaloniciens 4:13-17). Un jour, Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine. Dieu « fera toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21:5). Nous nous consolons mutuellement avec cette espérance. Mais ce jour n'est pas encore arrivé. Aujourd'hui, Jésus ressent et partage notre chagrin des cœurs brisés. La douleur que nous ressentons témoigne d'un amour plus fort que la mort. L'amour souffre profondément, mais n'est pas vaincu par les eaux profondes et douloureuses que nous traversons. L'amour du Christ ne faillit jamais. « Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Romains 8:38-39). Le Dieu de toute consolation réconforte nos cœurs « afin que, nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu » (2 Corinthiens 1:4).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.