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« Rejetant donc toute malice et toute fraude, et l'hypocrisie et l'envie, et toutes médisances, désirez ardemment, comme des enfants nouveau-nés, le pur lait intellectuel, afin que vous croissiez par lui à salut, si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2:1).
Les lettres de Pierre témoignent l'accomplissement d'avoir été appelé par le Seigneur à devenir berger du troupeau de Dieu, son peuple. Pierre était appelé pour la première fois dans Matthieu 4, à suivre le Christ et à devenir pêcheur d'hommes : « Comme il (Jésus) marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André son frère qui jetaient un filet dans la mer, car ils étaient pêcheurs ; et il leur dit : “Venez après moi”, “et je vous ferai pêcheurs d'hommes.” Et eux aussitôt, ayant laissé leurs filets, le suivirent » (v.18-20).
L'ordre de ce que le Sauveur dit à Pierre est important : « Venez après moi, et je vous ferai… ». Le Seigneur attire d'abord Pierre et André à lui pour apprendre de lui à accomplir sa volonté dans leurs vies. Plus tard, dans l'Évangile selon Matthieu, Pierre était présent lorsque Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est aisé et mon fardeau est léger » (Matthieu 11:28-30). La vie de Pierre est centrée sur sa croissance spirituelle, au cours de laquelle il a découvert sa nature profonde et la profondeur de la grâce du Sauveur. Le début de ses lettres met l'accent sur la croissance en Christ, « afin que vous croissiez », et les dernières paroles de ses écrits portent sur le même sujet : « Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. À lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).
Dans le premier chapitre de sa première lettre, Pierre encourage ses lecteurs dans leurs vies en Christ. Puis, au début du chapitre 2, tel un véritable berger, il les éloigne des comportements qui caractérisaient leurs anciennes vies. Il explique que la puissance de cette relation réside dans la parole de Dieu : « comme des enfants nouveau-nés, le pur lait intellectuel, afin que vous croissiez ».
Un nouveau-né est entièrement dépendant et a un désir naturel de se nourrir pour se développer. Le lait maternel non seulement nourrit, mais protège également la santé de l’enfant, permettant une croissance saine. Notre bien-être naturel, tout comme notre bien-être spirituel, dépend fortement d’une alimentation saine.
Mais Pierre exprime également une relation étroite, mieux décrite par les paroles du Sauveur avant sa mort sur la croix : « Moi, je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car séparés de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). Pierre utilise l’image « comme des enfants nouveau-nés ». Le Seigneur utilise la métaphore « Je suis le vrai cep… ». Ces deux expressions expriment avec force notre dépendance totale au Sauveur pour croître dans la grâce.
Pierre conclut : « Si vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2:1). Le « si » n’est pas un doute, mais un argument. Ils avaient déjà expérimenté la grâce de Dieu. Pierre, l’homme qui leur écrivait, possédait la compréhension la plus profonde de la grâce de Dieu et était l’un des plus grands exemples « que le Seigneur est bon ».
Ses paroles les ont orienté vers le Sauveur, la nourriture unique que l’on trouve dans la Parole de Dieu, et l’expérience de croître en Christ et de faire l’expérience de sa grâce. Ses paroles nous orientent dans la même direction.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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