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« Mon âme magnifie le Seigneur,
Et mon esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur,
Car il a regardé l'humble état de son esclave ;
Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse ;
Car le Puissant m'a fait de grandes choses, et son nom est saint »
(Luc 1:46-49).
Après le retour de Zacharie à la maison, Dieu accomplit sa promesse : sa femme, Élisabeth, tombe enceinte et attend en silence la naissance de son fils. L’ange Gabriel, apparu à Zacharie, est envoyé par Dieu à Nazareth pour rendre visite à Marie et lui annoncer qu’elle deviendra la mère de Jésus, le Fils de Dieu. Marie demande : « Comment ceci arrivera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? » Et Gabriel explique comment Dieu agirait miraculeusement dans sa vie. Nous ne pouvons expliquer le mystère de l’incarnation, et nous ne devrions pas essayer. C'est un acte de Dieu qui dépasse notre entendement, ce moment de l'histoire où Dieu entre dans sa création pour révéler la profondeur de son amour et de sa grâce. En y réfléchissant, nous rendons hommage.
Zacharie avait constamment prié pour un enfant et savait, par l'histoire et la Parole de Dieu, que Dieu avait exaucé de telles prières dans la vie de Sara, la femme d'Abraham, et d'Anne, la mère de Samuel. Mais lorsque la prière de Zacharie était exaucée, le doute a envahi son cœur. Il contemplait intérieurement sa fragilité et celle de sa femme.
Marie a reçu la promesse d'une chose unique, encore considérée comme impossible. Pourtant, avec humilité et une foi enfantine, elle répond : « Voici l'esclave du Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole ».
Il est touchant et puissant que Luc rapporte la rencontre entre Marie et sa parente Élisabeth, pour partager les événements extraordinaires que Dieu accomplissait dans leurs vies. Au début de leur rencontre, Jean-Baptiste, encore à naître, a tressailli dans le ventre d'Élisabeth, qui a exprimé à haute voix sa gratitude pour ce que Dieu accomplissait. À l'unisson, Marie répond par un élan de louanges à Dieu, inspiré par l'Esprit, proclamant avec éloquence sa grandeur.
C'était une communion de foi et un joyeux accomplissement de l'espérance du reste fidèle dont Malachie avait parlé quatre cents ans plus tôt : « Alors ceux qui craignent l'Éternel… et qui pensent à son nom » (Malachie 3:16).
Les réflexions de ces femmes mettent en lumière leur compréhension et leur expression du caractère et des actions de Dieu. À l'instar de Marie versant le parfum de nard de grand prix sur le Sauveur et de Marie de Magdala en attente au sépulcre dans le jardin (Jean 12:3, 20:1), elles représentent la dévotion immense et précieuse des femmes spirituelles de foi, souvent manifestée lorsque les hommes hésitent. Elles nous enseignent à lever les yeux et à nous réjouir en notre Sauveur.
« Mon âme magnifie le Seigneur,
et mon esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur ».
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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