Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
« Aux jours d’Hérode, roi de Judée, il y avait un certain sacrificateur nommé Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme était des filles d’Aaron et son nom était Élisabeth. Et ils étaient tous deux justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et dans toutes les ordonnances du Seigneur sans reproche. Et ils n’avaient pas d’enfant, parce qu'Élisabeth était stérile ; et ils étaient tous deux fort avancés en âge » (Luc 1:5-7).
Le silence de 400 ans entre l’Ancien et le Nouveau Testament est rompu par Luc lorsqu’il nous présente un sacrificateur nommé Zacharie et sa femme, Élisabeth. Ce couple pieux est décrit comme juste et sans reproche dans leur vie de fidélité envers Dieu et son peuple. En tant que mari et femme, ils partageaient un témoignage commun à Dieu. Ils étaient sans enfant, mais cette tristesse ne les avait pas aigris.
Pendant qu'il exerçait son service de sacrificature qui consistait à offrir le parfum en entrant dans le temple, et qu'une multitude du peuple priait dehors, qu'un ange du Seigneur est apparu à Zacharie, au côté droit de l'autel du parfum. Luc est très précis : l'ange se tenait près de l'autel, non pas au-dessus pour parler d'en haut à Zacharie, mais à côté, pour lui parler face à face. Pourtant, il avait peur. L'ange l'a calmé.
« Et l'ange lui dit : “ne crains pas, Zacharie, car tes supplications ont été exaucées, et ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu appelleras son nom de Jean ». Il décrit ensuite le caractère et le ministère de Jean-Baptiste. Quel moment merveilleux dans l'histoire d'Israël et dans la vie de Zacharie et d'Élisabeth, qui avaient patiemment attendu sur Dieu. Mais au lieu d'exprimer sa joie et son allégresse, Zacharie répond : « Comment le connaîtrai-je cela ? Car moi, je suis un vieillard, et ma femme est fort avancée en âge ».
En conséquence, Zacharie perd l'usage de la parole jusqu'à la naissance de Jean. Ce jugement peut paraître sévère. Mais Dieu ne s'adressait pas seulement à Zacharie, mais, par son intermédiaire, à une nation. Dieu a répondu aux prières de Zacharie et d'Élisabeth, leur donnant un enfant qu'ils avaient demandé, mais Zacharie a douté que Dieu puisse exaucer sa prière. Zacharie connaissait l'histoire de son peuple, et ce que Dieu allait faire n'était pas unique. Dieu avait fait la même chose pour Abraham et Sara. Il avait également donné à Anne, qui n'avait pas d'enfant, un fils, Samuel, le grand juge d'une nation.
Il y a là une leçon pratique. Nous pouvons prier pour que Dieu agisse. Nous pouvons prier pendant des années, comme je pense, Zacharie et Élisabeth l'ont fait. Et avec le temps, nos prières peuvent devenir une habitude, mais nous n'attendons plus de réponse.
Dieu nous enseigne que la prière est un exercice de foi, qu'il éprouve et exauce en son temps.
Cependant, je crois que le silence de Zacharie jusqu'à la naissance de son fils était un signe de ce que Dieu était en train d'accomplir. Après 400 ans de silence depuis le prophète Malachie, il allait parler avec la plus grande puissance. D'abord par l'intermédiaire du dernier et plus influent prophète, Jean-Baptiste, à qui Malachie avait promis : « Voici, je vous envoie Élie, le prophète » (Malachie 4:5), puis par l'intermédiaire de son propre Fils, « le Soleil de justice » (Malachie 4:2). Finalement, la voix de Zacharie allait rompre le silence de siècles de fidélité silencieuse pour proclamer haut et fort et avec joie le salut de Dieu.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.