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« Béni soit le Dieu et le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console à l'égard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu » (2 Corinthiens 1:3-4).
L'allusion de Paul au « Dieu de toute consolation » provenait du cœur d'un homme qui savait qu'il avait été choisi par le Sauveur pour souffrir « beaucoup » au service du Christ (Actes 9:16). Il décrivait son expérience de la consolation de Dieu dans ces circonstances. Il assurait ses lecteurs de la certitude de la consolation de Dieu et de la façon dont il nous permet de consoler les autres.
Le mot « consolation » évoque l'idée de se tenir aux côtés de quelqu'un dans le besoin. Le Sauveur ressuscité l'illustre dans Luc 24, lorsque deux de ses disciples rentraient chez eux à Emmaüs, accablés de tristesse. Nous lisons : « Jésus lui-même s'étant approché, se mit à marcher avec eux » (v.15). Durant son ministère, le Sauveur s'était approché de son peuple pour « guérir ceux qui ont le cœur brisé » (Luc 4:18). C'est la première guérison dont parle le Seigneur, car c'est la souffrance la plus profonde que les gens puissent endurer. A la croix, il avait accompli les paroles d'Esaïe : « Certainement, lui, a porté nos langueurs, et s'est chargé de nos douleurs » (Esaïe 53:4). Le Sauveur ressuscité a accompagné ses disciples dans leur triste cheminement pour guérir leurs cœurs brisés et, ce faisant, leur permettre de consoler les autres par ces paroles glorieuses : « Le Seigneur est réellement ressuscité » (Luc 24:34).
Nous pouvons ressentir notre incapacité à consoler les autres lorsque nous n'avons pas vécu des expériences similaires. Mais cela ne nous empêche pas d'exprimer, avec un cœur brisé et aimant, la compassion que nous ressentons pour ceux qui traversent les plus grandes souffrances. Ce que nous pouvons faire, c'est les confier au « Père des miséricordes et Dieu de toute consolation », au Sauveur qui a porté « nos langueurs, et s'est chargé de nos douleurs », au ministère du Consolateur, au Saint Esprit, et à la « consolation des Écritures » par laquelle nous avons l'espérance (Romains 15:4).
Dans 1 Thessaloniciens 4, Paul parle de ceux qui « dorment en Jésus ». Je soupçonne qu'il avait les larmes aux yeux en écrivant ces mots. Je dis cela parce que nous découvrons Saul de Tarse lorsque, le cœur froid, il vit Étienne, « endormi » en Jésus, au dernier verset d'Actes 7. Mais il aurait versé des larmes de joie en écrivant sur l'enlèvement, lorsque, en un seul groupe glorieux, les saints vivants et ressuscités seront emmenés par le Sauveur dans la maison du Père, et « ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (vv.17‑18).
« Où est, ô mort, ton aiguillon ? Où est, ô mort, ta victoire ? …Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15:55,57).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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