Jean 20 : 1-18 Le Fils de Dieu le Sauveur ressuscité apparaît à Marie

Ayant dit cela, elle se tourna en arrière, et elle voit Jésus qui était là ; et elle ne savait pas que ce fût Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit : « Seigneur, si toi tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi je l'ôterai ». Jésus lui dit : « Marie ! » Elle, s'étant retournée, lui dit : « Rabboni ! » (Ce qui veut dire, Maître) (Jean 20:14-16).

Le chapitre 19 de l'Évangile de Jean se termine par le ministère de Joseph d'Arimathée et de Nicodème déposant Jésus dans un tombeau du jardin. Le jardin d'Éden était le lieu où le premier Adam, que Dieu avait fait « être vivant » (Genèse 2:7), est mort spirituellement à cause du péché (Genèse 2:15-17). Le Sauveur était mort à la place de Barabbas, un brigand, et aux côtés de deux brigands inconnus. Il fut ensuite déposé dans un tombeau neuf et inutilisé appartenant à Joseph, un homme riche et juste (Matthieu 27:60). C'était l'accomplissement d'Ésaïe 53:9 : « Et on lui donna son sépulcre avec les méchants ; mais il a été avec le riche dans sa mort ». Le récit de Jean est une merveilleuse illustration de la substitution. Le Sauveur est mort sur une croix destinée à Barabbas. Il était déposé dans un tombeau destiné à Joseph. Il est mort pour tous.

Le Sauveur avait délivré Marie de Magdala du pouvoir de Satan (Marc 16:9). Elle est placée en tête de la liste des femmes dévouées qui étaient venues au tombeau. Elle a couru annoncer à Pierre et Jean que le tombeau était vide, et à leur retour, elle ne pouvait pas quitter. Elle avait vécu près du Sauveur depuis le jour où il l'avait sauvée, et elle était perdue dans son chagrin et spirituellement sans abri. Lorsqu'elle a regardé dans le tombeau, deux anges lui ont demandé : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Cette question visait à lui rappeler que Jésus avait promis de ressusciter. Mais dans sa détresse, elle fut incapable de regarder au-delà du tombeau ni de reconnaître le Sauveur lorsqu'il lui a demandé à son tour : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? ». La nature de ses questions indiquait qu'il n'y avait aucune raison de verser des larmes de chagrin ou d'être troublée par un tombeau vide. Ces questions visaient à éclairer son cœur de la résurrection du Christ. Et son cœur était ouvert et inondé de cette lumière par une seule parole : « Marie ». Le Bon Berger avait laissé sa vie pour ses brebis (Jean 10:11). Désormais, en tant que Grand Berger (Hébreux 13:20), Jésus appelle Marie par son nom (Jean 10:27) pour lui faire comprendre la vérité glorieuse de sa résurrection.

Marie appelle Jésus « Maître ». Maître peut nous sembler comme une personne éloignée.

Pourtant, dans le Nouveau Testament, les disciples n'apprenaient pas dans une salle de classe ; ils s'asseyaient aux pieds de la Personne qui est le chemin, la vérité et la vie. Désormais, l'enseignement du Sauveur n'est pas un enseignement à distance, mais une nouvelle expérience : connaître la présence du Sauveur ressuscité par la puissance du Saint Esprit et de la Parole de Dieu en toutes circonstances, « pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection » (Philippiens 3:10).

Marie a été investie de la mission d'annoncer la résurrection du Christ, son ascension prochaine et notre relation par lui avec son Père et son Dieu : « Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu ». Marie accomplit cette mission avec l'autorité « d'avoir vu le Seigneur, et de lui avoir dit ces choses ».

Que nous soyons enseignés par le Sauveur ressuscité dans toutes nos expériences sur le chemin de la foi, la réalité de sa personne, et être capables de partager ce que nous apprenons à ses pieds.

Gordon D Kell