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« Jésus donc, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie où était Lazare, le mort, qu’il (Jésus) avait ressuscité d'entre les morts. On lui fit donc là un souper ; et Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui. Marie donc, ayant pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum » (Jean 12:1-3).
Dans Jean, chapitre 11, Jésus a ressuscité Lazare d'entre les morts après que son ami soit resté quatre jours au tombeau (Jean 11:39). Le Seigneur a non seulement déclaré qu’il était « la résurrection et la vie », mais il l’a aussi démontré sans l’ombre d’un doute. De ce fait, beaucoup « ont cru en lui » (v.45). Le reste du chapitre ne relate pas la foi en Christ, mais son rejet par les chefs spirituels de la nation. Pourtant, dans ce bouillonnement d'animosité contre son Fils, Dieu parle prophétiquement par l'intermédiaire de Caïphe, le Souverain sacrificateur, lorsqu'il dit à l'assemblée : « Vous ne savez rien, ni ne considérez qu'il nous est avantageux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas » (v.49-50). Le chapitre se termine par l'ordre d'arrêter Jésus à la première occasion. Comme les frères de Joseph, ils ne comprenaient pas que leurs actes de rejet et leur intention de destruction seraient utilisés par Dieu pour manifester la merveille de son amour dans la personne de son Fils : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).
En revanche, le chapitre 12 s'ouvre sur l'une des scènes les plus joyeuses de Béthanie, où un repas est préparé pour Jésus. Lorsque les leaders spirituels d'Israël, qui auraient dû recevoir le Christ comme leur Messie, planifiaient sa crucifixion, les gens ordinaires ont répondu avec simplicité et joie à Jésus pour avoir ramené Lazare à la vie.
Marthe est présentée dans Luc 10 comme une femme chaleureuse, franche, mais accablée, qui a accueilli Jésus chez elle et a désiré bien le servir. Marthe est décrite en deux mots au début du chapitre 12 de Jean : « Marthe servait ». Ces mots décrivent une femme calme et sereine, servant joyeusement le Sauveur avec amour, en réponse à son amour pour elle.
Les paroles de Lazare ne sont jamais rapportées. On nous dit qu'il était un ami bien-aimé de Jésus (Jean 11:3, 11), qu'il était malade, qu'il est mort et qu'il est resté sans vie pendant quatre jours jusqu'à ce que Jésus le ressuscite et demande à ses amis de lui ôter ses linceuls.
Lazare, qui a connu la distance de la mort, est assis avec son Sauveur.
Son expérience illustre ce que nous vivons spirituellement : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ (vous êtes sauvés par grâce), et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, dans le Christ Jésus » (Éphésiens 2:4-6).
Marie, qui « s’était assise aux pieds de Jésus et écoutait sa parole » (Luc 10), et qui avait pleuré aux pieds de Jésus (Jean 11), se retrouve à nouveau aux pieds de Jésus au début de Jean 12. Comme sa sœur et son frère, elle ne parle pas, mais, en rendant hommage, elle oint ses pieds avec « le parfum de nard pur, de grand prix ». C’était une réponse d’amour qui reconnaissait l’amour du Christ pour sa famille et qui reconnaissait qu’il mourrait et serait enseveli afin que des myriades de personnes vivent (voir 1 Corinthiens 15:3-4). Lorsque Marie était critiquée pour avoir gaspillé le précieux parfum par celui qui avait trahi Jésus pour de l'argent, le Seigneur l'a défendue : « Permets-lui d'avoir gardé ceci pour le jour de ma sépulture ». La maison était emplie d'un parfum délicieux. Il n'est jamais inutile d'adorer aux pieds de Jésus. Là, nous apprenons à écouter à nouveau la merveille de son salut des épreuves (Marthe), du chagrin (Marie) et de la mort (Lazare), et nos vies sont parfumées pour vivre pour lui :
« Et marchez dans l'amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur » (Éphésiens 5:2).
Gordon D Kell
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