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« Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi ne mourra point, à jamais » (Jean 11:25-26).
L’amour du Christ est établi dès le début du chapitre 11 de Jean : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade » (v.3). En même temps, sa souveraineté est proclamée : « Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (v.4). Il veut que nous sachions que, dans les épreuves les plus difficiles et les plus douloureuses que nous traversons, tout est entre ses mains. Cela n’efface pas toujours la douleur et le sentiment de perte que nous ressentons, mais cela nous assure de son amour, plus fort que la mort. Son amour demeure le même : « Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare », alors que nous attendons son retour et la pleine manifestation de la gloire du Fils de Dieu, la Résurrection et la Vie.
Après avoir été informé de la maladie de Lazare, Jésus est resté là où il était deux jours de plus avant de retourner en Judée (v.9). Les disciples ne comprenaient pas encore la puissance du Fils de Dieu. Il n'avait jamais subi le mal que les hommes cherchaient à lui infliger jusqu'à ce qu'il se soit laisser capturer, juger, battre, couronner d'épines, flageller et crucifier. Lorsque cela s'est finalement produit, ce n'était pas la preuve de la puissance corrompue des dirigeants Juifs et Païens, mais la puissance de l'amour du Christ, le Bon Berger : « A cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même » (Jean 10:17-18). L'histoire de Lazare considère la pleine révélation de Jésus comme « la résurrection et la vie ».
Jésus a retardé son voyage à Béthanie afin qu'il n'y ait aucun doute sur la réalité de la mort d'un bien aimé ami. Marthe a accueilli le Seigneur, lui disant que s'il avait été présent, son frère, Lazare, ne serait pas mort et qu'elle croyait que Dieu répondrait à sa demande. Le Seigneur n'avait pas besoin d'être physiquement présent pour guérir Lazare, et le mot que Marthe utilise pour « demander » exprime une requête d'une personne inférieure à une personne supérieure. Elle n'avait pas encore pleinement compris la divinité du Seigneur. En réponse, Jésus déclare : « Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi ne mourra point, à jamais ». Puis il lui demande : « Crois-tu cela ?» Marthe répond du fond du cœur : « Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde ».
Marthe dit à Marie que Jésus l'appelle, et elle se rend aussitôt auprès de Jésus. Tombant à ses pieds, elle répète les paroles de Marthe : « Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort » (v.32). Nous trouvons toujours Marie aux pieds de Jésus, écoutant, affligée et rendant hommage. Elle est un exemple que nous devons suivre. Jésus était profondément touché par les larmes de Marie et de ses amies. Il se rend au tombeau, où, dans le verset le plus court, son amour se manifeste par ses propres larmes : « Jésus pleura ». Certains demandent : « Celui-ci, qui a ouvert les yeux de l'aveugle, n'aurait-il pas pu faire aussi que cet homme ne mourût pas ? » Il répond à cette question en demandant que la pierre soit roulée. Marthe recule devant cette requête, mais Jésus lui rappelle qu'elle verra la gloire de Dieu (v.40). En tant que le Bon Berger, il appelle Lazare à sortir du tombeau et à le confier à ceux qui veillent à ce qu'il soit libéré de toute contrainte pour se réjouir de la vie.
Il y a un jour où « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Ce jour n'est pas encore arrivé. Nous traversons toutes les épreuves de l'humanité déchue et, par la foi, nous pouvons connaître la présence du Seigneur, la réalité de son amour et l'assurance de notre espérance certaine qu'il démontrera pleinement qu'il est la Résurrection et la Vie, à son retour (Jean 14:1-3, 1 Thessaloniciens 4:15-18).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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