Jean, chapitre 10 : Le Fils de Dieu le Bon Berger

« Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis » (Jean 10:11).

L’Évangile de Jean présente Jésus comme le Fils de Dieu et le Bon Berger. Paul parle du Seigneur Jésus de deux manières dans Galates 2:20 : « Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi ». L’Évangile de Jean dévoile la majesté de la divinité du Fils de Dieu et la majesté de la grâce du Bon Berger.

Au chapitre 1, le Fils de Dieu est identifié à l’Agneau de Dieu par Jean-Baptiste. Ce titre d’Agneau de Dieu évoque la mort en sacrifice du Christ, accomplissement de toutes les promesses de l’Ancien Testament depuis Abel. Cette annonce a conduit André et son ami à suivre Jésus. Dès lors, ils ont compris qu’il était leur Berger. Pierre est également conduit au Sauveur. Jésus retrouve alors Philippe, et Philippe amène Nathanaël.

Au chapitre 2, Jésus révèle sa gloire de Fils de Dieu lorsqu'il transforme l'eau en vin et nous présente le petit troupeau de disciples dont la foi en leur Berger s'approfondit (v.11).

Au chapitre 3, Nicodème est attiré par le Berger et découvre l'étendue de l'amour du Fils de Dieu (Jean 3:16).

Au chapitre 4, le Bon Berger retrouve une femme perdue et révèle sa gloire, le Christ, le Fils du Dieu vivant.

Au chapitre 5, le Bon Berger retrouve l'homme paralysé et décrit ensuite sa relation divine de Fils de Dieu avec son Père.

Au chapitre 6, « une grande foule l'a suivi . Marc décrit cette scène : « Et Jésus, étant sorti, vit une grande foule ; et il fut ému de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui n'ont pas de berger » (Marc 6:34). Ensuite, en tant que Fils de Dieu, Jésus marche sur l'eau (v.19) et se décrit comme le « Pain de vie » (v.35).

Au chapitre 7, nous voyons la marée montante de l’opposition au Fils de Dieu, mais la voix du Berger se fait entendre : « Jamais homme ne parla comme cet homme ! (v.45).

Dans le chapitre 8, le Bon Berger sauve une femme perdue des griffes d'une foule pharisaïque. En Tant que Fils de Dieu et « Lumière du monde » (v.12), il expose leur péché.

Au chapitre 9, le Bon Berger retrouve l'aveugle de naissance et le guérit, prouvant ainsi qu'il est le Fils de Dieu.

En tant que Bon Berger, il retrouve également l'homme chassé pour avoir témoigné du Sauveur, et il croit au Fils de Dieu et lui rend hommage (v.38).

Ces révélations du Fils de Dieu comme Bon Berger sont toutes expliquées dans Jean chapitre 10.

Le Sauveur décrit sa venue annoncée par Jean-Baptiste dans la puissance du Saint-Esprit (v.3). C'est sa voix qui attire ses brebis par leur nom, une par une. Il est la porte du salut et de la vie éternelle (v.9). Nous jouissons de cette vie maintenant et éternellement (v.10). Son amour est déclaré : « moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis ». Il décrit le troupeau de Dieu (v.16) et l'amour du Père pour son Fils, ainsi que la puissance de cet amour : « A cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre : j'ai reçu ce commandement de mon Père » (v.17-18). Il décrit également la sécurité éternelle de cet amour : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et mon Père, nous sommes un ».

Dans l'amour du Fils de Dieu, le Bon Berger, nous nous reposons, nous vivons par la foi et la certitude de son retour (Jean 14:1-4).

Gordon D Kell