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Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé dehors, et l’ayant trouvé, il lui dit : « Crois-tu au Fils de Dieu ? » Il répondit et dit : « Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? » Et Jésus lui dit : « Tu l’as vu, et c’est lui qui te parle, c'est lui ». Et il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il lui rendit hommage (Jean 9:35-38).
Jean 9 décrit l’un des plus grands miracles accomplis par Jésus, ainsi que la croissance d’une âme dans des circonstances difficiles. Jésus s’arrête pour intervenir dans la vie d’un homme né aveugle et le regarde avec compassion. Il allait ainsi démontrer l’œuvre de Dieu dans la vie de cet homme et lui révéler à nouveau qu’il était la « lumière du monde ». Au chapitre 8, Jésus écrit sur la terre avec son doigt. Cette fois, il crache par terre pour faire de la boue qu'il applique sur les yeux de l'aveugle et lui dit : « Va, et lave-toi au réservoir de Siloé ». Dieu a créé l'homme de la terre pour qu'il soit en communion avec lui. Mais le péché est venu détruire cette relation. Le doigt de Dieu a ensuite écrit la loi sur des tables de pierre ; ses commandements ont été transgressés avant d'être présentés aux fils d'Israël. Par ce miracle, le Fils de Dieu démontre qu'il est le Créateur et la lumière du monde en appliquant la boue sur les yeux de l'homme.
L'homme ne résiste pas à cet événement inhabituel. Il semble que le Seigneur ait oint les yeux de l'homme et lui ait parlé simultanément. Sa voix a dû apaiser l'aveugle, et son autorité et sa certitude l'ont poussé à avoir la foi nécessaire pour faire ce que Jésus lui avait dit de faire. Le résultat était stupéfiant : « Il s'en alla donc, et se lava, et revint voyant ».
Il est retourné à l'endroit où Jésus l'avait rencontré, et les gens habitués à le voir mendiant, n'ont pas pu croire qu'il s'agissait de la même personne jusqu'à ce qu'il dise simplement : « C'est moi-même». Il explique ensuite comment « un homme appelé Jésus » lui a rendu la vue. La foule, déconcertée, amène l'homme aux pharisiens. Dans Matthieu 15, Jésus qualifie les pharisiens des aveugles, « conducteurs d'aveugles » (v.14). Cette description est illustrée par la façon dont les pharisiens rejettent l'un des plus grands signes prouvant la présence du Fils de Dieu dans le monde. Ils déclarent : « Cet homme n'est pas de Dieu, car il ne garde pas le sabbat ». Ils utilisent la Loi, qui prouvait notre besoin de salut, pour rejeter la grâce de Dieu, qui a procuré son « grand salut ».
Les pharisiens demandent à l'homme ce qu'il pense de Jésus. Sans hésiter, il répond : « C'est un prophète ». Cette réponse simple mène à une enquête absurde sur l'identité de l'homme. Puis, dans une démonstration de pure arrogance, les pharisiens disent à l'homme : « Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur ». La réponse de l'homme est irréfutable : « Je sais une chose, c'est que j'étais aveugle, et que maintenant je vois ».
Et, croissant en confiance, il demande : « Voulez-vous aussi, vous, devenir ses disciples ? » Lorsqu'ils attaquent la personne du Christ, l'homme défend le Sauveur : « Il y a une chose étrange, que vous ne sachiez pas d'où il est, et il a ouvert mes yeux ! Or, nous savons que Dieu n'écoute pas les pécheurs ; mais si quelqu'un est pieux envers Dieu et fait sa volonté, celui-là il l'écoute. Jamais, on n'ouït dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si celui-ci n'était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire ». En représailles, l'homme courageux est chassé.
Jésus retrouve l'homme et se révèle comme le Fils de Dieu. Dans un monde où Jésus était entouré de rejet, cela a dû lui apporter de la joie d'entendre l'homme répondre : « Je crois, Seigneur ! » et de recevoir son hommage. L'homme était passé d'une cécité permanente à l'obéissance par la foi à un homme qu'il ne pouvait voir, le reconnaissant et le défendant comme un prophète envoyé par Dieu, croyant en lui comme Seigneur et lui rendant hommage comme le Fils de Dieu. Quel cheminement ! Nous sommes dans le même monde et sur le même chemin, témoignant du Sauveur qui nous aime et s'est livré lui-même pour nous.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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