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Le matin étant venu, Jésus se tenait sur le rivage; les disciples toutefois ne savaient pas que ce fût Jésus. Alors Jésus leur dit : « Mes enfants, avez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non ». Et il leur dit : « Jetez le filet au côté droit de la nacelle, et vous trouverez ». Alors ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le tirer à cause de la multitude de poissons (Jean 21:4-6).
Nous ne pouvons utiliser la pêche que pour illustrer l'évangélisation parce que le Seigneur utilise Lui-même l'analogie. « Et Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André son frère, jetant un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs. Puis il leur dit : « Suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes ». Ils ont immédiatement abandonné leurs filets et l'ont suivi » (Matthieu 4:18-20, Marc 1:16-18, Luc 5:4-11).
Il y a des aspects simples mais vitaux du travail d'évangélisation qui ressortent de l'illustration de la pêche. Pierre est la personne par qui le Seigneur nous enseigne ces leçons. C'est Pierre qui prend la décision d'aller pêcher. Nous pouvons considérer cette décision négativement. Pierre est retourné à une profession pratique qu'il avait abandonnée en réponse aux paroles du Seigneur, « Suivez-moi ». Et le Seigneur traite de cette question plus tard dans le chapitre. Mais nous pouvons également voir dans le retour de Pierre à la pêche des caractéristiques nécessaires à l'évangélisation, telles que le leadership et la communion. Pierre était un leader naturel et avait l'habitude de travailler en communion avec les autres. Le Seigneur donne souvent un exercice à un frère ou à une sœur, mais ces activités doivent être organisées et entreprises en communion avec les autres. Nos dons et capacités sont destinés à être utilisés en harmonie. Il n'y avait rien de mal dans l'approche des disciples à la pêche, mais il y avait un problème, ils n' ont attrapé aucun poisson !
Puis nous lisons : « Le matin étant venu, Jésus se tenait sur le rivage ». Tout change lorsque le Seigneur est présenté. Il y a un nouveau départ, et cela commence avec le Seigneur leur demandant s'ils avaient attrapé quelque chose. Leur réponse était simple : « Non ». Je pense que cette question a démontré comment, malgré tout le leadership, la détermination, l'effort unifié, la capacité et l'expérience des disciples, leur travail était infructueux. Mais une fois que le Seigneur intervient pour les guider et qu'ils répondent immédiatement à sa direction, tout est transformé.
Lorsque nous passons au livre suivant de la Bible, Actes, nous découvrons un comportement différent qui caractérise les disciples (Actes 1). Le Seigneur leur a recommandé de ne pas quitter Jérusalem mais d'attendre la venue du Saint-Esprit, et leur témoignage au Sauveur commencerait. Cette attente du Seigneur n'était pas seulement la seule occupation qui a précédé la naissance de l'Église. C'était le processus que le Seigneur voulait toujours caractériser le témoignage de son peuple. Nous ne devons jamais cesser d'attendre le Seigneur pour sa direction et sa présence pour chaque nouveau jour et chaque exercice qu'il place dans nos cœurs. Nous ne devons jamais cesser de venir à lui dans notre faiblesse pour connaître sa force. En termes d'évangélisation, Il sait « où sont les poissons » et où placer Son peuple. Mais surtout, il est le seul qui puisse préparer nos cœurs et nous donner le courage et l'engagement de témoigner de lui. Et le lever de chaque nouveau jour est une occasion de marcher avec lui et de le servir.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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