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« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu'il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui » (Jean 3:16-17).
Les pharisiens étaient une puissante secte religieuse caractérisée par leur observance méticuleuse de la Loi Mosaïque. Leur influence était considérable, mais ils méprisaient Jésus et, en général, saisissaient toutes les occasions de contester son ministère. Nicodème, un pharisien, se distingue par sa reconnaissance de la sainteté et de la puissance du Christ. Il est venu à Jésus de nuit par crainte de ses pairs. Mais l’important est qu’il soit venu à Jésus et que sa rencontre avec le Sauveur révèle l’amour profond de Dieu pour le monde.
Nicodème commence par reconnaître en Jésus un docteur venu de Dieu : « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui » (v.2). Nicodème était un homme réfléchi et spirituel. Il ne flattait pas le Seigneur en prononçant ces paroles. Il décrivait où il se trouvait sur le chemin de la vraie foi. Il n'a pas laissé l’autosatisfaction de tant de ses compagnons pharisiens occulter le miracle de la vie du Sauveur.
Jésus le surprend par sa franchise lorsqu’il confronte immédiatement Nicodème à son besoin de naître de nouveau : « En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (v.3). Jésus n'a pas condamné le mouvement auquel Nicodème appartenait, ni la peur de l’homme qui influençait son comportement. Le Sauveur a pris soin de l’âme d’un homme en quête de paix avec Dieu et attiré par Jésus.
Les paroles du Sauveur ont déconcerté Nicodème : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? » (v.4). Jésus explique qu'il lui enseignait la nouvelle naissance par « l'eau » de la parole de Dieu et la puissance du Saint Esprit (v.5). Il explique à Nicodème que le salut ne passe pas par les bonnes œuvres, ni par l'observance de la loi, ni par le fait d'être meilleur que les autres. Nicodème demande : « Comment ces choses peuvent-elles se faire ? » Le Sauveur appelle son visiteur un « docteur d'Israël », mais un docteur qui ne comprenait pas les Écritures qu'il enseignait. Il n'avait pas compris le grand message de l'Ancien Testament annonçant la venue du Sauveur en présence duquel il était désormais assis. Nicodème savait que Moïse avait élevé le serpent dans le désert. Jésus, le Sauveur du monde, lui raconte comment lui, le Fils de l'homme, serait élevé sur la croix pour notre salut et que, par la foi en lui, nous aurions la vie éternelle. La visite de Nicodème nous conduit à Jean 3:16-17 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu'il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui ».
Nicodème est devenu un disciple secret de Jésus et, avec Joseph d’Arimathée, un autre disciple secret, ils étaient témoins du jour où Jésus était élevé sur la croix. L’amour de Dieu a inondé leurs cœurs et leur peur a disparu lorsqu’ils étaient choisis pour déposer le corps du Seigneur dans le tombeau avant sa glorieuse résurrection (Jean 19:38-40).
Le Sauveur est venu « chercher et sauver ce qui était perdu ». Parmi eux figuraient les publicains et les pécheurs que le Seigneur a attiré vers lui et a transformé, ainsi que des personnes sincères, comme Nicodème, conscientes du besoin de leur âme. Que le Seigneur nous rende sensibles, dans nos prières et nos actions, à tous ceux qui ont besoin du Sauveur.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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