Jean, chapitre 2 : Le Fils de Dieu révèle sa gloire

« Tout homme sert le bon vin le premier, et puis, le moindre, après qu'on a bien bu ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant ! Jésus fit ce commencement de ses miracles à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:10-11).

Jean rapporte sept des nombreux miracles que Jésus a accomplis pour une raison précise, qu'il explique à la fin du chapitre 20.

« Jésus donc fit aussi devant ses disciples beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Ces sept miracles furent :

La transformation de l’eau en vin (Jean 2:1-11)

La guérison du fils du fonctionnaire royal (Jean 4:46-54)

La guérison du paralysé à la piscine de Béthesda (Jean 5:1-15)

L'approvisionnement en nourriture de 5000 personnes (Jean 6:1-14)

La marche sur l’eau (Jean 6:15-21)

La guérison de l’aveugle-né (Jean 9)

La résurrection de Lazare (Jean 11:1-44).

Jean décrit ces miracles comme des signes prouvant que Jésus est le Fils de Dieu.

En parcourant la liste, le miracle de la transformation de l’eau en vin se distingue pour deux raisons. C’était la première et la plus simple. Personne n’a été guéri, et très peu de gens savaient ce qui s’était passé. Mais les disciples le savaient et ont cru en lui. « Jésus fit ce commencement de ses miracles à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (v.11). Jean écrit dans le premier chapitre de son Évangile : « Nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un fils unique de la part du Père pleine de grâce et de vérité ». À Cana, dans la simplicité d'un mariage typique, le Fils de Dieu a discrètement manifesté sa gloire.

Ce jour-là, Jésus a démontré que lorsque nous l'invitons dans notre vie, nous découvrons sa gloire (v.2). Nous apprenons à lui confier nos besoins : « Ils n'ont pas de vin » (v.3). Nous apprenons à marcher à son rythme : « Mon heure n'est pas encore venue » (v.4). Nous apprenons l'obéissance : « Faites tout ce qu'il vous dira » (v.5). Nous apprenons que nous sommes comme des vases dans lesquels il déverse sa joyeuse bénédiction par l'eau de sa parole : « Emplissez d'eau les vaisseaux » (v.7). Et nous apprenons à devenir un moyen de dispenser sa bénédiction aux autres : « Puisez maintenant, et portez-en au maître d'hôtel » (v.8).

Le Seigneur n’a pas changé. Il œuvre toujours discrètement dans nos cœurs pour nous apprendre à connaître et à vivre pour sa gloire. Il nous suffit simplement de toujours l’inviter dans nos circonstances, aussi ordinaires soient-elles.

Gordon D Kell