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« Il se fit un grand calme » (Marc 4:39)
Je me souviens d'une visite en Israël il y a 25 ans et d'un séjour à Tibérias. J'avais toujours rêvé de naviguer sur la mer de Galilée. Mais la journée était chargée et mon guide peinait à me trouver une place sur un bateau. Finalement, il a trouvé une place avec un groupe de Catholiques Romains et leur prêtre. Nous avons pris le large et avons navigué en pleine mer par une journée magnifique, puis nous avons arrêté le bateau pour profiter du paysage. Le calme était tel que cela me rappelait le moment où Jésus s'était réveillé au milieu d'une « grande tempête » pour menacer le vent et dire à la mer : « Fais silence, tais-toi ! » Aussitôt, le vent cessa et il se fit un « grand calme » (Marc 4:39). Le calme était plus grand que la tempête. Cet événement était la preuve de la divinité du Seigneur, le Créateur soumettant sa création. Et c'est le Sauveur qui prouvait sa présence auprès de ses disciples lorsque leurs capacités et leur expérience naturelles s'amenuisaient et qu'ils se retrouvaient impuissants. La peur les a poussés à réveiller le Seigneur. Pourtant, le Seigneur n'a pas seulement réprimandé le vent, mais aussi les disciples : « Pourquoi êtes-vous ainsi craintifs ? Comment n'avez-vous pas la foi ? ». Il voulait qu'ils sachent non seulement qu'il pouvait apaiser la tempête, mais aussi qu'il pouvait apporter la paix à leurs cœurs lorsqu'ils la traversaient. Nous avons tendance à souhaiter que le Seigneur éloigne les tempêtes de la vie, mais il désire parfois que nous connaissions sa présence et sa protection lorsque nous les traversons. David résume cette pensée dans le Psaume 23 :
« Même quand je marcherais par la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi ; ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent » (v.4).
Pendant que je me jouissais du calme, le Prêtre Catholique Romain nous parlait du Lac de Galilée. Situé à plus de 200 mètres sous le niveau de la mer, il est le lac d'eau douce le plus bas du monde. Alimenté par des sources de montagne et du Jourdain, ces eaux s'écoulent à travers le lac jusqu'à la Mer Morte, le lac le plus bas du monde. Après avoir expliqué la géographie de la fertile vallée du Jourdain et de ses eaux, le prêtre a posé deux questions : voulons-nous vivre une vie où l'on reçoit et l'on donne librement, comme le lac de Galilée ? Ou voulons-nous vivre une vie stérile, où l'on reçoit sans jamais donner, comme la Mer Morte ?
Ce commentaire puissant m'a fait réfléchir à tout ce que j'avais reçu de Dieu le Père (Jacques 1:17) et combien il aime celui qui donne avec joie (2 Corinthiens 9:7). David, toujours dans le Psaume 23, en donne une idée lorsqu'il écrit : « Ma coupe est comble » (v.5). Dieu a fait le plus beau don, son Fils, et nous a accordé les richesses de sa grâce.
Paul a appelé les Corinthiens à montrer la sincérité de leur amour par la générosité, en donnant le plus merveilleux des exemples ; « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8:9).
Après le grand calme sur le Lac de Galilée, Jésus a donné la paix à Légion, la santé à la croyante malade et la vie à la fille de Jaïrus. Notre capacité à partager généreusement ce qui nous a été donné spirituellement et matériellement est issue de la paix que nous avons en Christ et de la confiance qu'il nous donne pour nous confier entièrement en Lui.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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