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Comme il parlait encore, le coq chanta. Et le Seigneur, se tournant, regarda Pierre ; et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur comme il lui avait dit : « Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois ». Et Pierre, étant sorti dehors, pleura amèrement
(Luc 22:60-62).
Les événements qui ont précédé le Calvaire semblent révéler une conspiration soigneusement planifiée pour mettre fin à la vie du Christ. Mais ils étaient le moyen par lequel la plénitude du cœur de Dieu et les richesses de sa grâce allaient se manifester. Le Sauveur n'était pas surpris par l'arrivée de Judas, qui conduisait les hommes armés pour l'arrêter. Il dit à ses disciples endormis : « Levez-vous, allons ; Voici, celui qui me livre s'est approché » (Matthieu 26:46). Judas trahit le Seigneur par un baiser. Et le Seigneur est entouré par la troupe des officiers du Souverain sacrificateur. Jean nous dit que Jésus a demandé : « Qui cherchez-vous ? » et on lui a répondu : « Jésus le Nazaréen ». Le Seigneur répond : « C'est moi ». Ses paroles les ont fait reculer et tomber par terre.
Après ce rappel de la puissance de sa personne, Jésus s'est laissé arrêter. Pierre intervient en prenant son épée et en coupant l'oreille de Malchus, le serviteur du Souverain sacrificateur. Cet événement témoigne de la détermination de Pierre à protéger Jésus. Mais le Seigneur dit à Pierre : « Remets l'épée dans le fourreau : la coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ? » Matthieu rapporte également que Jésus dit à Pierre qu'il pouvait demander à son Père plus de douze légions d'anges (Matthieu 26:53-54). Le Seigneur n'avait pas besoin de cette puissance inimaginable des anges. Le Seigneur n'avait pas besoin de protection ; sa puissance se manifesterait par le fait de laisser sa vie et de la reprendre lors de la résurrection (Jean 10:17-18). Dans sa tendre grâce, il guérit l'oreille de Malchus avant d'être emmené (Luc 22:51).
Pierre suit à distance (Luc 22:4). Pierre était non seulement physiquement éloigné du Seigneur, mais aussi à distance dans son cœur, et il était attiré par la compagnie des spectateurs, sous le regard du Sauveur en souffrance. Se réchauffant près du feu, Pierre est reconnu par une servante comme ayant été avec Jésus : « Celui-ci aussi était avec lui » (Luc 22:59). Il répond : « Femme, je ne le connais pas ». Un instant plus tard, quelqu'un d'autre le vit et dit : « Toi aussi, tu es de de ces gens-là ». Pierre répondit : « Ô homme, je n'en suis point ! » Finalement, après environ une heure, un autre témoin a affirmé avec assurance : « En vérité, celui-ci aussi était avec lui ; car aussi il est Galiléen ». Comme Pierre a insisté qu'il donnerait sa vie pour Jésus, il a insisté : « Ô homme, je ne sais ce que tu dis ! » et le coq chanta. Les yeux du monde s'étaient braqués sur Pierre et avaient révélé sa lâcheté. Et nous savons qu'à sa place, le résultat aurait été le même.
Mais d'autres yeux étaient braqués sur Pierre, des yeux qui n'avaient jamais cessé de le surveiller, lorsque Pierre découvrait son impuissance et sa peur paralysante. À cet instant, Jésus, alors qu'il était condamné, s'est retourné de ses accusateurs pour poser son regard sur Pierre avec une grâce incomparable, lui transmettant son amour divin et immuable, et sa grâce incomparable. Dans la solitude de la coupe amère de la souffrance, Jésus n'a pas laissé Pierre seul. Son regard a conduit Pierre au lieu des larmes amères, du repentir et, finalement, de la restauration.
Voici notre Sauveur, qui se réjouit de nous dans les moments de foi joyeuse et ne nous laisse jamais seuls dans les moments les plus sombres de nos vies.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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