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Et Pierre ; lui répondant, dit : « Seigneur, si c'est toi, commande-moi d'aller à toi sur les eaux ». Et il dit : « Viens » (Matthieu 14:28-29).
Après avoir nourri les cinq mille personnes dans Matthieu 14, Jésus envoie ses disciples de le précéder dans une nacelle pendant qu'il disperse la foule. Ce geste contraste avec l'épuisement décrit dans Marc 4, lorsque Jésus est aidé à monter dans la nacelle et s'endort profondément. Matthieu décrit le Sauveur faisant preuve d'autorité et de puissance en dirigeant seul des milliers de personnes sur terre et ses disciples en mer. Il préparait le terrain pour révéler sa puissance à apaiser les tempêtes et à les traverser.
Avant de marcher sur la mer, Jésus gravit la montagne pour prier. Il nous donne un exemple de l'importance de la prière privée et de la communion avec son Père. L'ascension de la montagne illustre le fait de laisser derrière soi toutes ses autres responsabilités pour profiter de la présence de Dieu et intercéder pour les autres. Matthieu décrit la distance qui sépare le Seigneur sur la montagne de ses disciples au milieu d'une mer agitée. Mais les disciples étaient toujours à son cœur, luttant contre les conditions qu'il les avait placés.
Le Seigneur savait à quelles conditions maritimes ses disciples seraient confrontés. Il savait aussi qu'il y avait parmi eux des pêcheurs expérimentés, habitués aux conditions difficiles. Il les a délibérément placés dans des conditions difficiles où leurs capacités naturelles seraient mises à l'épreuve, afin qu'ils puissent expérimenter sa présence et sa puissance.
Jésus marche sur la mer, et lorsque les disciples le voient, ils ne le reconnaissent pas. Ils le prennent plutôt pour un fantôme. Ils subissent le stress physique d'une traversée en mer difficile, et leurs esprits sont troublés par ce qu'ils voient. Le Sauveur répond immédiatement à leur anxiété et à leur peur : « Ayez bon courage ; c'est moi, n'ayez point peur » (v.27).
Pierre répond : « Seigneur, si c'est toi, commande-moi d'aller à toi sur les eaux ». C'était une réaction d'incertitude et, en même temps, de foi. Une réaction que nous avons tous vécue. Jésus a répondu à Pierre par un seul mot : « Viens ». Pierre, plein de foi, s'est avancé sur l'eau et a marché vers Jésus. Mais, voyant et sentant le vent, il a eu peur et commençait à enfoncer, s'écriant : « Seigneur, sauve-moi ! » (v.30). Pierre a découvert que, les yeux fixés sur le Christ, il pouvait traverser la tempête avec succès. Il a aussi appris que, lorsque sa foi était faible et qu'il avait peur de la tempête, son cri serait toujours entendu par le Sauveur qui « a étendu sa main et l'a pris ». En quelques pas, Pierre était passé d'une grande foi à une petite foi.
« Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ? » (v.31). Mais ce cheminement de foi et d'échecs a prouvé la présence et la puissance indéfectibles du Sauveur pour nous sortir du danger et marcher avec lui dans une communion paisible à travers les crises de la vie. Nous redécouvrons alors l'assurance de sa présence, ce qui, à son tour, augmente notre foi et élève nos cœurs dans l'adoration.
« Et ceux qui étaient dans la nacelle vinrent et lui rendirent hommage, disant : Véritablement tu es le Fils de Dieu » (v.33)
Gordon D Kell
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