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Et Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux genoux de Jésus disant : « Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur ! » Car la frayeur l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la prise de poissons qu'ils venaient de faire ; de même que Jacques et Jean aussi, fils de Zébédée, qui étaient associés de Simon. Et Jésus dit à Simon : « Ne crains pas ; dorénavant tu prendras des hommes ». Et ayant mené les nacelles à terre, ils quittèrent tout et le suivirent (Luc 5:8-11).
Dans Luc 4, Jésus se rend à Capernaüm et démontre sa puissance sur Satan dans la synagogue. Ensuite, il se rend chez Pierre, dont la belle-mère est malade avec la fièvre. La famille demande au Seigneur de la guérir, et il la guérit. Non seulement elle s'est rétablie, mais elle s'est levée et s'est mise à servir les invités avec énergie. Pierre était témoin de ce miracle chez lui, avec un membre de famille. Ceci est très intéressant compte tenu de ce que Luc raconte au chapitre suivant, lorsque Jésus a utilisé la nacelle de Pierre comme chaire pour s'asseoir et enseigner la foule rassemblée.
Et quand il eut cessé de parler, Jésus dit à Pierre : « Mène en pleine eau, et lâchez vos filets pour la pêche ». À ce moment-là, Pierre commençait à connaître le Sauveur et avait été témoin de sa puissance dans la synagogue de Capernaüm et chez lui. Mais au lieu de simplement obéir au Seigneur, il explique : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit, et nous n'avons rien pris; mais sur ta parole, je lâcherai le filet » (Luc 5:4). Son langage laissait entendre que Pierre se sentait connaissant mieux que le Seigneur et que l’exercice serait vain. Il ne s’attendait pas à ce qu’après n’avoir rien pris de toute la nuit, son filet allait se rompre et que sa nacelle et ses amis allaient couler sous le poids de la prise. Pierre était un homme très pragmatique, sûr de lui et franc, et il lui faudrait du temps pour comprendre la grandeur de son Sauveur.
À la synagogue, Pierre a été témoin de la domination du Seigneur sur Satan. Chez lui, il a vu la domination du Seigneur sur la maladie. Dans sa nacelle, il a vu la domination du Seigneur sur la nature. Lors de cette révélation finale, Pierre s’est jeté devant Jésus, disant : « Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur ! ». Mais le Seigneur ne s’était pas révélé pour éloigner Pierre, mais pour le rapprocher et l’assurer de la bénédiction : « Ne crains pas ; dorénavant tu prendras des hommes ».
Le Seigneur révèle encore la gloire de sa personne à nos cœurs lorsque nous faisons l'expérience de sa présence dans nos lieux de culte, dans nos foyers et dans le monde où nous vivons.
Il est souverain et il nous appartient de reconnaître et de vivre sous sa gracieuse souveraineté : « Et ayant mené les nacelles à terre, ils quittèrent tout et le suivirent ».
Ce ne serait ni la première ni la dernière fois que Pierre soit témoin de ces aspects de la gloire du Seigneur et découvre les profondeurs que la confiance en soi le conduirait à approfondir. Mais en même temps, Pierre a appris les plus grandes profondeurs de l'amour divin du Sauveur et la puissance transformatrice de sa grâce glorieuse. Que nos défaillances ne nous incitent jamais à nous éloigner du Sauveur, mais à revenir sans tarder en sa présence.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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