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« Et Hénoc vécut soixante-cinq ans et engendra Mathushéalah. Et Hénoc, après qu'il eut engendré Mathushéalah, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Et tous les jours d'Hénoc furent trois cent soixante-cinq ans. Et Hénoc marcha avec Dieu ; et il ne fut plus, car Dieu le prit » (Genèse 5:21-24).
Genèse 5 relate la généalogie d'Adam, le premier homme. Des versets 5 à 31, chaque verset se termine par les mots « et il mourut ». La seule exception est Hénoc, dont on lit : « Et Hénoc marcha avec Dieu ; et il ne fut plus, car Dieu le prit ».
Adam est décrit comme créé « à la ressemblance de Dieu », mais il ne nous est pas dit qu'il marcha avec Dieu. La première mention de marcher se trouve dans Genèse 3:8 : « Et ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour. Et l'homme et sa femme se cachèrent de devant l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin ». Ce verset implique que Dieu descendait régulièrement pour jouir de la communion avec Adam et Ève. Mais cette communion était rompue par le péché, et ils ne l'ont plus jamais retrouvée. Le chapitre 5 mentionne que Seth, le fils d'Adam, était à la ressemblance d'Adam, contrairement à celle de Dieu.
Malgré les vies incroyablement longues décrites dans Genèse 5, toutes se terminent par la mort, sauf celle d'Hénoc. La vie d'Hénoc brille dans ce triste chapitre qui a conduit à la méchanceté des « Jours de Noé » décrits au chapitre 6.
Hénoc a vécu 365 ans, soit, curieusement, le même nombre de jours dans une année (hors années bissextiles). Mais c'est après qu'Hénoc eut engendré Mathushéalah à soixante-cinq ans qu'il est décrit comme marchant avec Dieu pour le reste de sa vie, soit trois cents ans. Mathushéalah a vécu plus de six cents ans de plus que son père, mais il n'est pas dit qu'il marchait avec Dieu.
L'expression « marcher avec Dieu » décrit une vie de communion étroite avec le Créateur, ce qui définissait Hénoc en tant que personne. Hénoc brillait en témoignant de Dieu par sa façon de vivre dans un monde de plus en plus sombre. Il a continué ainsi jusqu'à la fin de sa vie. Jude rapporte qu'il témoignait de Dieu dans un monde hostile et le confrontait à la sainteté de Dieu (Jude 14). Jude cite le « Livre d'Hénoc », un extrait des écrits apocalyptiques rédigés au cours des deux derniers siècles avant la venue du Christ.
Comme Jean-Baptiste, Hénoc était la « lampe ardente et brillante » pour sa génération (Jean 5:35). Mais son témoignage connaît une fin unique : « Et Hénoc marcha avec Dieu ; et il ne fut plus, car Dieu le prit ». Hébreux 11 relate également ce magnifique événement : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît pas la mort ; et il ne fut pas trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé ; car il a reçu le témoignage d’avoir plu à Dieu » (Hébreux 11:5).
Dans un verset, Hénoc décrit la puissance d’une vie de foi victorieuse alors qu’il « marchait avec Dieu » et nous rappelle la glorieuse promesse de Jésus : « Et, si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14:3).
Au début de la Bible, Hénoc nous encourage à marcher avec notre Sauveur, à témoigner de lui et à l’attendre jour après jour.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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