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Or il y avait quelques Grecs, d'entre ceux étaient montés pour adorer pendant la fête. Ceux-ci donc vinrent à Philippe qui était de Bethsaïda de Galilée, et ils le priaient disant : « Seigneur, nous désirons voir Jésus » (Jean 12:20-21).
Après la résurrection de Lazare par le Seigneur, il est accueilli à Jérusalem par les paroles : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d'Israël ! ». C'était un moment joyeux, mais assombri par l'amertume des Pharisiens, irrités par les louanges que Jésus avait reçues. Cela ne devrait pas être longtemps avant que les voix des foules ne crieront plus « Hosanna ! », mais « Crucifie-le, crucifie-le ! » (Jean 19:6).
Contrairement à la haine qui habitait les cœurs des Pharisiens, Jean écrit à propos d'un groupe de Grecs venus à Jérusalem pour adorer. Au même moment, les ténèbres qui habitaient les esprits de ceux qui auraient dû accueillir le Sauveur ont commencé à se concentrer sur la manière de le détruire ; ces quelques Grecs sont mentionnés. Bien que naturellement éloignés de la nation Juive, ils avaient été attirés à Jérusalem. Il est très frappant qu'à la naissance de Jésus, des mages venus de l'Orient soient venus demander : « Où est le roi des Juifs qui a été mis au monde ? Car nous avons vu son étoile dans l'Orient et nous sommes venus lui rendre hommage ». C'étaient des étrangers contraints par une intervention divine à rendre hommage à Jésus. À l'approche de la mort du Christ, les Grecs demandent à Philippe : « Seigneur, nous désirons voir Jésus ».
On a l'impression que Philippe était accessible, une qualité qui devrait nous caractériser tous, disciples de Jésus. Mais en même temps, il était hésitant. Peut-être Philippe était-il prudent, car la demande venait des gens des nations ; il en a fait donc part à André. André se distingue comme le disciple qui a d'abord cherché la présence de Jésus (Jean 1:37), puis a amené Pierre à Jésus (Jean 1:41-42), ainsi que le jeune homme qui avait cinq pains d'orge et deux petits poissons que Jésus a utilisés pour nourrir des milliers de personnes (Jean 6:8-9). En communion, ces disciples parlent à Jésus.
En réponse, Jésus parle de sa mort et de son caractère fructueux : « L'heure est venue pour que le Fils de l'homme soit glorifié. En vérité, en vérité, je vous dis : A moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (v.23-24). Au début de l'Évangile de Jean, nous avons une révélation glorieuse de la personne du Christ. Au chapitre 12, le Sauveur se décrit comme un grain de blé, minuscule et simple, pourtant vivifiant. Il allait mourir de la mort d'un criminel rejeté par le monde, et pourtant il est la résurrection et la vie. Le caractère fructueux de son sacrifice est immense. Je pense que les mages de Matthieu 2 et les Grecs de Jean 12 témoignent de ce caractère fructueux. Un caractère fructueux qui s'étendrait jusqu'au bout de la terre, embrassant les âmes les plus éloignées, celles qui, « sans espérance et sans Dieu », seraient « approchées par le sang du Christ » (Éphésiens 2:12-13).
Que la grâce merveilleuse qui nous a conduits à Jésus entretienne dans nos cœurs le désir constant de « voir Jésus ».
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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