« Je sais »

« Car je sais que mon Rédempteur est vivant » (Job 19:25)
« Je sais qui j'ai cru » (2 Timothée 1:12).

Après avoir réussi à éviter le COVID pendant si longtemps, avec la protection des vaccinations et la circonspection, il a fini par me rattraper. Il est toujours surprenant de vivre la perte d'une bonne santé. Un moment vous vous sentez fort et actif ; l'autre moment, vous vous sentez faible et privé d'énergie et incapable de gérer les choses que vous avez faites sans arrière-pensée. Vous vous rendez compte à quel point la vie est fragile et à quel point nous ne pouvons jamais tenir le don de la vie et de la santé pour acquis. Et nous comprenons que notre temps est entre les mains de Dieu.

Job a vécu en communion avec Dieu, et il a été béni spirituellement et matériellement. Pourtant, en peu de temps, il a été dépouillé de tant de choses dont il avait si librement et richement joui. Dieu appréciait Job et se réjouissait de sa vie : « As-tu considéré mon serviteur Job, qu'il n'y a sur la terre aucun homme, parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal ? » (Job 1:8). La réponse de Satan à la déclaration de Dieu nous apprend plus sur Satan que sur Job : « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ? » (v.9). Satan réduit tout à l'égoïsme et ne comprend pas la joie de marcher avec Dieu. Ainsi, Dieu a permis à son fidèle serviteur de perdre autant. Job éprouve l'amertume de se voir priver de sa famille et de sa richesse. Mais il se jette à terre et se prosterne. Il met tout en perspective avec les mots : « Nu je suis sorti du sein de ma mère, Et nu j'y retournerai. L'Eternel a donné, et l'Eternel a repris ; que le nom de l'Eternel soit béni » (v.21).

Satan persiste dans son attaque contre Job, « étends ta main maintenant, et touche à ses os et à sa chair, et il te maudira à coup sûr en face! » (Job 2:5.). Dieu permet à Job d'être privé de sa santé, de sorte que même sa femme l'encourage à faire ce que Satan attendait : « Maudis Dieu et meurs ! » (v.9). Mais malgré la dévastation de perdre le soutien de la personne qu'il aimait, Job est resté résolu dans sa foi en Dieu : « Nous avons reçu le bien de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ? » (v.10). Ce qui suit est le parcours spirituel d'un homme qui a vécu des extrêmes tourments physiques, émotionnels et spirituels. Mais c'est dans cette fournaise de souffrance que la foi absolue s'est forgée. Une confiance qui allait au-delà de la souffrance du présent vers la certitude d'un avenir éternel. Job déclare : « Car je sais que mon Rédempteur est vivant, et que le dernier, il sera debout sur la terre ; Et après ma peau, ceci sera détruit, et de ma chair je verrai Dieu » (Job 19:25-26).

La foi de Job en Dieu s'exprimait à travers son espoir futur de résurrection et de voir Dieu. Et cela s'est également exprimé dans le présent en voyant Dieu à travers les expériences profondes de la vie. Les dernières paroles de Job dans le livre de Job sont : « Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t'a vu. C'est pourquoi j'ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre » (Job 42:5-6). Job arrive au point où il se remet entièrement en Dieu, ne dépendant pas de sa propre justice mais de la grâce de Dieu. La réponse de Dieu a été de le couvrir de bénédictions. Nous ne pouvons pas toujours comprendre les voies de Dieu dans nos vies. Mais comme Paul, nous pouvons dire : « C'est pourquoi aussi je souffre ces choses ; mais je n'ai pas honte, car je sais qui j'ai cru et je suis persuadé qu'il a la puissance de garder ce que je lui ai confié jusqu'à ce jour-là ».

Gordon D Kell