Invitations à ne pas manquer

« Venez et voyez... Venez dîner » (Jean 1:39, 21:12).

L'évangile de Jean commence et se termine par deux invitations importantes. Le premier a été donné à André et à son compagnon disciple qui ont suivi Jésus après que Jean-Baptiste l'ait déclaré être l'Agneau de Dieu. Jean parle de la divinité du Fils de Dieu au début de son livre. Celui qui a habité l'éternité. Paul le décrit comme « qui habite la lumière inaccessible » (1 Timothée 6:16). Pourtant, en quelques versets, nous trouvons cette personne glorieuse habitant dans une maison sans nom accessible à tous ceux qui l'ont approché. L'empressement d'André et de son ami à être en présence du Seigneur est un défi pour mon cœur. Quel est mon désir d'être en la présence du Seigneur ? Dans quelle mesure suis-je disposé à tout mettre de côté en reconnaissant, comme Marie l'a fait, « qu'une seule chose est nécessaire » et en choisissant « cette bonne part » (Luc 10:42) ? Jean-Baptiste a placé le Seigneur devant les cœurs de ses propres disciples, et ils ont suivi le Seigneur. Nous n'avons pas de plus grand témoignage que de conduire des âmes à Christ, que ce soit pour le salut ou la sanctification. Chacun de nous découvre la grandeur du Sauveur et l'émerveillement de son amour et de sa grâce lorsque nous répondons à sa simple invitation à « Venez et voyez ».

Il est toujours agréable de recevoir une invitation chez un ami pour un repas, une fête d'anniversaire ou un mariage. Ce sont des invitations spéciales uniques. L'invitation du Seigneur est unique et ouverte. Nous pouvons venir librement, découvrant que sa porte n'est jamais fermée et que tout ce dont nous avons besoin ou dont nous pourrions avoir besoin est là. L'une des joies de la communion chrétienne est lorsque ceux que nous aimons en Christ viennent chez nous à l'improviste, non pas parce qu'ils ont été invités à nous voir, mais parce qu'ils voulaient nous voir. Il était une fois une dame qui, par sa fenêtre, vit un ami qu'elle ne voulait pas voir venir chez elle. Elle a dit à sa fille d'ouvrir la porte et de dire à son amie qu'elle était sortie. Lorsque l'ami a demandé quand la mère de la fille serait à la maison, la fille s'est retournée et a crié : « Maman, quand reviendras-tu ! » Le problème n'est jamais que le Seigneur soit sorti mais si nous voulons visiter.

Dans Jean 21, avant que le Seigneur ne retourne dans la gloire, il enseigne à ses disciples la pêche (évangélisation), l'alimentation (soins pastoraux) et le suivi (faire des disciples). Les disciples avaient pêché toute la nuit et n'avaient rien pris (v.3). Le Seigneur leur a demandé s'ils avaient de la nourriture. Quand ils ont dit « non », il leur a dit où pêcher, et ils ont attrapé une « multitude de poissons ». Immédiatement, Jean se tourne vers Pierre et dit : « C'est le Seigneur ». Et Pierre nous enseigne comment profiter de l'invitation ouverte du Seigneur. Sa défaillance à renier Jésus ne l'a pas empêché de plonger dans la mer, incapable d'attendre d'être en sécurité dans la présence du Seigneur. Sur la plage au bord de la mer de Galilée, Jésus dit : « Venez dîner ». Ce n'était pas un buffet. Il a servi la nourriture qu'Il avait préparée (vv.9,13). Le Seigneur sait comment nourrir son peuple. Et avant de pouvoir aider les autres spirituellement, nous devons être soutenus par le Sauveur. Je ne pense pas que ce soit par accident que l'invitation ait été donnée au début de la journée. C'était la pratique du Seigneur d'être en présence de son Père « très tôt le matin » et un bon exemple à suivre (Marc 1:35). Les invitations « Venez et voyez » et « Venez et dînez » sont des éléments essentiels de nos vies chrétiennes. En présence du Seigneur, nous voyons sa gloire et apprenons son amour et sa grâce. C'est aussi là que l'on nous donne la sagesse et le courage que Philippe avait lorsqu'il conduisit son ami Nathaniel au Seigneur avec les mots : « Viens et vois » (Jean 1 :46).

Gordon D Kell