La façon dont nous témoignons : Notre Espérance

Mais sanctifiez le Seigneur le Christ dans vos cœurs, et soyez toujours prêts à prendre la défense de quiconque vous demande une raison de l'espérance qui est en vous ;
mais faites-le avec douceur et crainte
(1 Pierre 3:15 ).

Le témoignage commence toujours par Christ et l'honorer comme Seigneur dans nos vies. Nous ne le faisons pas Seigneur. Il est Seigneur. Dans Marc 12, on a demandé au Seigneur : « Quel commandement est le plus important de tous ? » Il a répondu : « Le plus important est : 'Écoute, ô Israël : Le Seigneur notre Dieu, est un seul Seigneur. Et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force'. Le second est celui-ci : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »' (Marc 12:29 -31). Le Seigneur a parfaitement exprimé ce que signifiait accomplir ces commandements dans son amour pour son Père et pour nous. Nous le voyons dans toute la merveille et la puissance du Calvaire. Maintenant, dans nos cœurs, Christ attend notre réponse. Cette réponse englobe tous les aspects de nos vies. Et elle est influencée par notre appréciation de l'amour de Christ en mourant pour nous en tant que notre Sauveur, en vivant pour nous en tant que notre Souverain Sacrificateur et en revenant pour nous en tant que notre Seigneur béni.

Les dernières paroles que Jésus a prononcées directement à Pierre concernaient son retour. Pierre a interrogé le Seigneur sur la vie future de son ami Jean. Jésus répondit : « Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, qu'est-ce que cela vous fait ? Toi, suis-moi » (Jean 21:22). La vie de Jean n'était pas l'affaire de Pierre. Il devait honorer Jésus dans son cœur pour le reste de sa vie. Et nous aussi. Pierre a écouté et a vécu sa vie de cette manière et à la lumière du retour du Seigneur.

Pierre fait trois fois référence à l'espérance du retour du Seigneur dans le premier chapitre de sa première lettre. C'est un espoir vivant. « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts » (1 Pierre 1:3). L'accomplissement de cette espérance vivante est futur et certain. Il nous donne un témoignage de l'amour, de la joie et de la paix de Christ. Maranatha, « le Seigneur vient » ! C'est une espérance transformatrice. « C'est pourquoi, ayant ceint les reins de ton entendement, étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:13). La perspective d'entrer dans toute la plénitude du salut de Christ dans un jour à venir devrait être une lumière dans nos cœurs qui influence notre pensée (esprit) et notre comportement (sobre, maîtrise de soi). C'est une espérance certaine. « votre foi et votre espérance sont en Dieu » (1 Pierre 1:20-21). Notre espérance est d'être en Dieu et en Christ (1 Jean 3:3), qui a révélé l'amour éternel de Dieu et qui, en un jour, nous conduira là où Il est (Jean 14:1-4).

Vivre dans la réalité de la venue du Seigneur soulève des questions dans les esprits des gens. J'ai découvert que les plus résistants à notre foi en viendront à un point où ils voudront en savoir plus sur notre foi en Christ. Nous devons être prêts à donner une réponse. Pas pour discuter mais pour expliquer l'Evangile et comment nous avons été conduits à Christ. Pierre nous est d'abord présenté comme un questionneur franc. Puis, il est devenu un humble et gracieux saint de Dieu qui nous apprend à partager notre foi avec « douceur et crainte ». Il avait écouté le Seigneur, l'avait fidèlement suivi et était devenu semblable à Lui. Nos vies ont le potentiel d'amener les gens à poser des questions sur notre foi. La réponse à ces questions est une Personne, Jésus-Christ. Notre témoignage, comme celui d'André et de Philippe, est d'amener les gens à Jésus (Jean 1:40-42,46).

Gordon D Kell