Notre façon de témoigner : Nos prières

Ils élevèrent d’un commun accord leur voix à Dieu
(Actes 4:24).

Le témoignage commence en présence de Dieu. Le Seigneur avait demandé à ses disciples « d'attendre la promesse du Père » (Actes 1 :4). Les disciples obéissaient au Seigneur et attendaient ; « Ceux-ci continuaient tous d'un commun accord dans la prière et la supplication, avec les femmes et Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères » (Actes 1:14). Luc nous dit aussi : « Et ils l'adorèrent, et retournèrent à Jérusalem avec une grande joie, et étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu ». Nous n'attendons plus la venue du Saint-Esprit. Il est avec nous et en nous. Mais nous continuons dans l'adoration et la prière. C'est le fondement de notre témoignage.

Dans Actes 4, les disciples ont prié pour la hardiesse et la bénédiction ; « Maintenant, Seigneur, regarde leurs menaces, et accorde à tes serviteurs qu'en toute hardiesse ils prononcent ta parole, en étendant ta main pour guérir, et que des signes et des prodiges soient accomplis par le nom de ton saint serviteur Jésus ». (vv.29-30). Il y a un lien direct entre leurs prières et leur témoignage. Leurs prières étaient spécifiques. Ils ont reconnu l'opposition à laquelle ils étaient confrontés. Il est important de reconnaître l'opposition à laquelle nous sommes confrontés, afin que nous puissions agir avec sagesse. La hardiesse des disciples n'était pas imprudente mais toujours guidée par le Saint-Esprit. C'était direct et stimulant, mais toujours avec la bénédiction de leurs auditeurs en vue. Ils ont demandé la présence du Seigneur et sa puissance. Et le Seigneur répondit immédiatement à leurs prières en faisant trembler l'endroit où ils priaient. Leurs prières les ont d'abord touchés, les remplissant du Saint-Esprit et leur donnant les paroles de Dieu. Parfois, nous avons besoin d'être « secoués » (v. 31) dans le sens d'être rendus attentifs et actifs dans le partage de notre foi en Christ. Ceci est important personnellement et dans notre communion dans l'Evangile.

En tant que jeune chrétien, je me souviens avoir rencontré d'autres jeunes chrétiens pour la prière avant d'aller au travail. Et je me souviens de la bénédiction qui a résulté de cet exercice. Nos prières peuvent devenir insulaires ou atténuées par le monde dans lequel nous vivons et la direction qu'il suit. Mais elles devraient être caractérisées par l'urgence et l'attente, et une confiance dans le Dieu vivant dont « La main n'est pas trop courte pour sauver, Ni son oreille trop dure pour entendre » (Esaïe 59:1).

Avant que le Seigneur n'envoie Ananias pour guérir Saul de Tarse de sa cécité, il a dit de Saul : « Car, il prie » (Actes 9 :11). Paul n'a jamais cessé son ministère de prière, qui sous-entendait sa prédication, son enseignement et son soin pastoral. Il n'a jamais hésité à demander les prières de ses frères (Ephésiens 6:18-20). La prière était essentielle à son témoignage assurant et cohérent de Jésus-Christ. Mon beau-frère dit souvent à ses voisins : « Je prierai pour vous ». Il a travaillé avec un homme dont il avait témoigné et pour qui il avait prié pendant de nombreuses années. Après avoir quitté le travail, ils sont restés en contact. Son ami est tombé malade d'un cancer. Peu de temps avant sa mort, il a téléphoné à mon beau-frère pour lui demander ce qu'il devait faire pour être sauvé. Paul et Silas ont prié ensemble, et le geôlier Philippien a posé la même question : « Que dois-je faire pour être sauvé ? ». Le Seigneur peut répondre à nos prières immédiatement ou cela peut prendre beaucoup de temps avant que ceux pour qui nous prions se tournent vers le Seigneur. Nous ne connaîtrons peut-être jamais les résultats de nos prières de notre vivant. Ne vous découragez pas et ne cessez pas de prier pour que nous puissions être des témoins du Seigneur.

Gordon D Kell