Le Seigneur s'est tenu près de moi.

Mais le Seigneur s'est tenu près de moi et m'a fortifié, afin que par moi, le message puisse être prêché pleinement, et que toutes les nations puissent entendre. Aussi j'ai été délivré de la gueule du lion. Et le Seigneur me délivrera de toute mauvaise œuvre et me conservera pour son royaume céleste. A Lui soit la gloire pour toujours et à jamais. Amen !
(2 Timothée 4:17-18).

Paul est venu à Christ sur le chemin de Damas lorsque Christ lui est apparu dans la gloire. Son ministère a été caractérisé par un regard constant vers le haut vers le Christ dans le ciel alors qu'il servait l'Église qu'il avait autrefois persécutée. Il a également été marqué par un regard vers le haut vers la croix alors qu'il prêchaitChrist avec puissance et persévérance.

Alors que Paul arrive à la fin de sa vie, il écrit : « car pour moi je sers déjà de libation, et le moment de mon départ est arrivé ». Il avait combattu le bon combat, terminé la course, gardé la foi et levé les yeux dans l'attente de l'apparition de Christ et de la couronne de justice (vv.6-8).

Puis il pense à ses amis et compagnons de service. Combien lui manquait la compagnie de Timothée, son fils dans la foi. Comment il s'affligea de l'état spirituel de Démas. Il comprenait les revendications de Dieu sur Crescens et Tite alors qu'ils allaient servir le Seigneur en Galatie et en Dalmatie. Il appréciait tant la présence de son vieil ami, Luc, le médecin bien-aimé. Il demande à Timothée d'amener Marc avec lui, témoignant de l'utilité du disciple dont il doutait autrefois de l'engagement. Il est touchant que ces deux jeunes disciples qui servaient avec lui soient maintenant eux-mêmes des compagnons de service et des amis. Cela a dû lui rappeler son service et son étroite amitié avec Barnabas et Silas (vv.9-11).

Paul ne met pas en premier plan son propre besoin de compagnie spirituelle, mais envoie Tychique à Ephèse. Mais il exprime ses besoins simples à Timothée, demandant un manteau, des livres et des parchemins. Paul se souvient d'Alexandre, l'ouvrier en cuivre qui lui a fait beaucoup de mal. Il laisse l'affaire entre les mains du Seigneur mais avertit sagement Timothée de cet ennemi de la Vérité. Paul a souffert pour la défense de l'Evangile. Il ressentait profondément la douleur d'être abandonné mais l'acceptait dans la grâce et demandait pardon pour ceux qui se retournaient contre lui (vv.12-16).

Paul avait été dans une position où personne ne se tenait à ses côtés. C'était un endroit où le Sauveur s'était tenu. Alors que le Seigneur, sur le balcon de Jérusalem, il a entendu les siens crier à l'uninamité : « Crucifie-le, crucifie-le » (Jean 19 :6). Il a fait l'expérience du reproche brisant son cœur. Le regard de Paul se tourne vers le Seigneur. L'accent n'est pas mis sur le fait qu'il regarde vers le haut mais à côté. Plusieurs années auparavant, le Seigneur avait demandé à Paul pourquoi il le persécutait. Maintenant, Jésus se tenait aux côtés de l'apôtre, et Paul a fait l'expérience de sa présence, de sa compassion et de sa puissance alors qu'il subissait la persécution. Et cela remplit son cœur d'adoration : « A lui soit la gloire pour toujours et à jamais. Amen ! » (vv.17-18).

Puissions-nous ne jamais douter de la proximité du Sauveur, « Je ne te quitterai jamais ni ne t'abandonnerai ». (Hébreux 13:5).

Gordon D Kell