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« … faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19).
Un de mes bons amis m'a confié qu'il était passionné d'équitation dans sa jeunesse. Il aimait l'ivresse de la course à travers la campagne. Ce passe-temps le captivait tellement qu'il en oubliait de se souvenir du Seigneur le dimanche matin. Cela causait beaucoup de peine et de tristesse à son père. Mais chaque semaine, lorsque mon ami rentrait de sa longue balade, son père l'attendait. Il ne lui a jamais exprimé sa déception ni critiqué son activité. Au contraire, il l'aidait silencieusement à retirer la selle du cheval et à le mettre à l'écurie. Enfin, il enlevait les bottes d'équitation de son fils. Au fil des semaines, le cœur de mon ami a été touché par la gentillesse de son père, et il s'est interrogé sur la place que le Seigneur occupait dans son propre cœur. Peu de temps après, il a recommencé à se souvenir de son Sauveur.
Cependant, nous n'avons pas besoin d'être cavaliers ou d'avoir un passe-temps qui nous passionne pour que le Seigneur n’occupe pas la première place dans notre cœur. Le frère du fils prodigue n'a jamais quitté la maison de son père, mais il n'a pas compris la profondeur de l'amour de son père dans Luc 15. L'histoire de l'Église est remplie de complications humaines qui entravent notre foi. Cependant, le Seigneur ne nous a donné que deux « rites » spirituels : le baptême et la Cène. Pensez à la joie qui a rempli nos cœurs lorsque nous avons été baptisés en réponse à Son amour pour nous. Le Seigneur Jésus voulait que la joie de Son amour submerge nos cœurs lorsque nous rompons le pain et buvons le vin en mémoire de Lui. En tant que chrétiens, nous sommes habitués à organiser des réunions pour évangéliser et encourager le troupeau de Dieu. Cependant, nous n'avons pas inventé la fraction du pain. C'est le Seigneur qui l'a fait. Il désirait que Son peuple n'oublie jamais Son amour profond. Il nous a donc donné ce mémorial afin que, au début de chaque nouvelle semaine, nous puissions nous émerveiller à nouveau de Son amour souffrant et lui répondre par une adoration sainte. Ce n'est pas le moment de démontrer nos dons ou nos capacités. Nous sommes tous sur le même pied d'égalité, rachetés par le même sang. Nous nous concentrons sur le Sauveur et nous nous souvenons de Lui. Nous le faisons dans le silence de notre cœur et en lisant ensemble la parole de Dieu. Dans nos prières, nos chants de louange et d'adoration, nous répondons au Sauveur. Par le Saint Esprit, nous parlons au Père de la gloire de la personne et de l'œuvre de Christ.
Lorsque Jésus a rencontré Nathanaël pour la première fois, Il lui a dit : « Voici un vrai Israélite, en qui il n'y a pas de fraude ». Nathanaël a été surpris que Jésus le connaisse et lui a demandé : « D'où me connais-tu ? » Jésus lui a répondu : « Avant que Philippe t'eût appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais » (Jean 1:43-50). On peut en déduire que Jésus a vu Nathanaël sous le figuier, en méditation, occupé à des choses de Dieu. Dans le Cantique des Cantiques, la Sulamite dit : « Comme le pommier entre les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé entre les fils ; j'ai pris plaisir à son ombre, et je m'y suis assise ; et son fruit est doux à mon palais ». Puis elle ajoute : « Il m'a fait entrer dans la maison du vin ; et sa bannière sur moi, c'est l'amour » (Cantique des Cantiques 2:3-4).
Ce matin, le Seigneur se réjouit de rassembler Son peuple avec l'espoir dans Son cœur que nous « nous égayerons, et nous nous réjouirons en toi ; nous nous souviendrons de tes amours » (Cantique des Cantiques 1:4). Le thème de l'amour du Christ ne change jamais. Dans la salle du banquet de la Cène, il se déverse sur nous avec une fraîcheur éternelle et remplit nos cœurs d'adoration et du désir de marcher avec Lui dans la nouvelle semaine.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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