33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Petitesse

« Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons ; mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ? » (Jean 6:9).

Vous sentez-vous parfois petit ? Dans l'Ancien et le Nouveau Testament, deux enfants anonymes sont au centre de révélations extraordinaires sur la grandeur de Dieu. Le premier est une « petite fille » captive, dans 2 Rois 5. Elle est dépouillée de tout ce qui lui est précieux et placée au bas de l'échelle dans un pays étranger. Mais elle fait preuve d'une foi profonde. Elle croit que Dieu peut accomplir l'impossible et n'a pas peur d'exprimer sa confiance en Lui. Sa situation ne l'a pas affaiblie. Au contraire, elle est devenue l'occasion de révéler la puissance et la grâce de Dieu dans la vie de Naaman.

En Jean 6, alors que Jésus était assis avec Ses disciples au bord de la mer de Galilée, une foule immense s'est rassemblée. Le Seigneur demanda à Philippe : « D'où achèterons-nous des pains, afin que ceux-ci mangent ? » (v.5). Le Seigneur n'attendait pas de Philippe qu'il organise une expédition pour faire des courses. Il testait sa foi. Mais Philippe répondit comme nous l'aurions tous fait, je suppose. Il voyait un problème si grand qu'il ne voyait pas de solution. Ce n'était pas qu'il avait cessé de croire que Jésus était le Christ, le Fils du Dieu vivant. Mais c'était le problème, et non le Seigneur, qui occupait son esprit : « Pour deux cents deniers de pain ne leur suffirait pas, pour que chacun en reçût quelque peu » (v.7). En Matthieu 14, les disciples proposent une solution : « renvoie les foules, afin qu'elles s'en aillent aux villages et qu'elles s'achètent des vivres » (v.15). En réalité, ils disaient : « Seigneur, enlève-nous ce problème ». Nous nous trouvons souvent submergés par les difficultés, et notre seule solution est de demander au Seigneur de les enlever. La réponse du Seigneur est interpellante : « Il n'est pas nécessaire qu'elles s'en aillent ; vous, donnez-leur à manger » (v.16). Mais les disciples expliquent qu'ils n'ont que cinq pains et deux poissons. Jean nous dit que c'est André qui a amené à Jésus le jeune garçon avec cinq pains d'orge et deux petits poissons.

Hier, nous étions avec un ami qui regardait ses jeunes enfants jouer sur une structure d'escalade avec beaucoup d'autres enfants. Sa plus jeune fille n'avait que trois ans. La structure d'escalade la dépassait de beaucoup. Mais, sans se laisser intimider, elle croyait pouvoir y grimper, et elle y est parvenue. C'était l'occasion de se mettre à l'épreuve. Je ne pense pas que le garçon de Jean 6 ait été trouvé par André. Je pense qu'il a, comme le ferait un enfant, apporté ce qu'il avait à André pour résoudre un problème. Il ne se souciait pas de l'ampleur du problème, mais seulement de la manière dont il pouvait contribuer. Et André n'a pas renvoyé l'enfant, mais l'a amené à Jésus. Ce qui suit est une leçon essentielle. En Matthieu 14, Jésus dit : « Apportez-les-moi ici ». Dans Jean 6, nous lisons : « Et Jésus prit les pains ; et ayant rendu grâces, il les distribua ».

Le Seigneur met notre foi à l'épreuve pour la renforcer. Il est donc essentiel de reconnaître notre petitesse et de la présenter au Seigneur avec une foi simple. Ce faisant, nous découvrons la reconnaissance du cœur du Seigneur lorsque nous lui répondons avec une foi simple, en lui faisant confiance pour manifester sa grandeur à travers notre petitesse. Les structures d'escalade de notre vie sont le lieu où nous apprenons à travers toutes nos expériences, comme Paul l'a fait : « Je puis toutes choses en celui qui me fortifie » (Philippiens 4:13).

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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