Luc 24 : Le ciel s'ouvrit

« Et il les mena dehors jusqu'à Béthanie, et, levant ses mains en haut, il les bénit. Et il arriva qu'en les bénissant, il fut séparé d'eux, et fut élevé dans le ciel »
(Luc 24:50-51).

En Luc 24, le Seigneur a continué à manifester Son caractère de Berger jusqu'à Son retour au ciel : « Et il les mena dehors jusqu'à Béthanie ». Et maintenant, dans la gloire, Il est notre bon Berger qui nous aime, notre grand Berger qui vit pour nous et notre Chef qui reviendra pour nous. Le Seigneur n'est pas monté au ciel depuis Jérusalem où Il a été crucifié, mais depuis Béthanie où Il était aimé. Les mains qui avaient été clouées à la croix à l'extérieur de Jérusalem ont été levées en signe de bénédiction à Béthanie. Nous étions dans Son cœur au Calvaire, et nous sommes dans Son cœur dans la gloire. Luc nous laisse l'image d'un ciel ouvert. J'ai toujours été touché par le fait que le ciel ne nous a jamais été fermé. Nous sommes reliés à notre Sauveur ressuscité et glorifié dans le ciel par le Saint Esprit qui habite dans nos cœurs. Le Sauveur continue de nous bénir.

Il est touchant que le Seigneur ait porté Sa croix et qu'au Calvaire, Il ait porté nos peines et nos douleurs. À Béthanie, Il a été élevé au ciel. Le Seigneur n'avait pas besoin d'être porté ; Il a été porté en signe d'honneur. Dans les jours qui ont suivi, les disciples étaient remplis de joie, ils adoraient le Seigneur et étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu, attendant la venue du Saint Esprit (v.49-52).

L'œuvre de Dieu commence toujours par Sa gloire et Sa grâce, par lesquelles il nous fait entrer dans la joie de Son amour et de Ses desseins. Ensuite, Il commence Son œuvre de témoignage en nous. Luc 24 nous raconte le voyage des disciples, qui sont passés du désespoir à l'adoration joyeuse et à l'attente du Seigneur. La succession des événements de ce voyage souligne également les grandes caractéristiques du christianisme. Tout d'abord, le tombeau ouvert a révélé la glorieuse résurrection du Christ.

Deuxièmement, le voyage à Emmaüs nous enseigne la présence du Seigneur même lorsque nous sommes préoccupés par une tristesse et un chagrin que nous ne comprenons pas. Le Seigneur marche avec nous, écoute, pose des questions. Il met notre foi à l'épreuve, nous tourne vers la parole de Dieu et touche nos cœurs. Enfin, Il nous conduit à l'endroit où nous l'invitons à demeurer avec nous et où nous découvrons les bénédictions qui découlent du fait que le Seigneur est au centre de nos cœurs et de nos foyers.

Au cours du voyage vers Jérusalem, nous découvrons comment la joie de connaître Sa présence et Sa parole nous donne la force d'accomplir Sa volonté. Il avait marché avec eux jusqu'à Emmaüs, et pendant le voyage vers Jérusalem, ils marchaient avec Lui en ayant conscience de Sa volonté. Le Seigneur a rassemblé Ses disciples pour leur montrer qu'Il avait vaincu la mort et pour leur ouvrir l'esprit à la parole de Dieu. Le Seigneur a également fait d'eux Ses témoins par la puissance du Saint Esprit. Il n'a pas changé. Tout au long de Luc 24, le Seigneur a guidé Ses disciples. À Emmaüs, nous voyons que Sa grâce les a conduits de la « lenteur de cœur » à une foi et une action joyeuses. À Jérusalem, Ses blessures, Sa parole et Sa promesse du Saint Esprit les ont amenés à être les témoins de leur Sauveur. Et à Béthanie, Il les a conduits à l'assurance de Sa bénédiction continue, de Son adoration et de l'espérance de Son retour (Actes 1:11). Le Berger n'a jamais dit adieu. Il ne nous a jamais quittés ni abandonnés et nous encourage toujours à marcher avec Lui.

Gordon D Kell