Luc 24 : Un tombeau ouvert

« Et elles trouvèrent la pierre roulée de devant le sépulcre » (Luc 24:2).

Luc 24 est un chapitre d'ouvertures, et il commence par un tombeau ouvert. Dans le chapitre précédent, Jésus avait donné Sa vie. Jean rapporte le dernier acte de violence contre le Christ : « mais l'un des soldats lui perça le côté avec une lance » (Jean 19:34). Ce dernier acte malveillant contraste avec Genèse 2:21-22, où Dieu prend doucement une côte du côté d'Adam pour former Ève. Éphésiens 5 nous enseigne : « le Christ a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle » (v.25). La méchanceté du soldat a été utilisée pour illustrer la profondeur de la grâce de Dieu. Jésus a parlé de Lui-même comme d'un petit grain de blé : « En vérité, en vérité, je vous dis : À moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12:24).

Les fruits allaient bientôt apparaître. Ce ne sont pas les disciples du Seigneur, mais Joseph d’Arimathée, un disciple secret de Jésus (Jean 19:38), qui s'est rendu hardiment auprès de Pilate pour demander le corps de Jésus. Jésus avait souffert aux mains d'hommes cruels et injustes. Mais Joseph, un homme bon et juste, a descendu Jésus de la croix pour le déposer dans son propre tombeau neuf. Les principaux sacrificateurs et les pharisiens demandèrent à Pilate de faire garder le tombeau. Il fut scellé et gardé de peur que les disciples ne volent le corps du Christ. Luc raconte que tôt le matin, les femmes trouvèrent le tombeau grand ouvert et la pierre roulée. Le corps de Jésus avait disparu. Ce sont des anges qui avaient annoncé la naissance de Jésus au début de l'Évangile de Luc (Luc 2:9-14).

Dans le dernier chapitre de l'Évangile de Luc, des anges annoncèrent la résurrection de Jésus : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est point ici, mais il est ressuscité », et ils rappelèrent aux femmes les paroles du Seigneur : « Il faut que le fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs, et qu'il soit crucifié, et qu'il ressuscite le troisième jour » (Luc 24:5-7).

Le miracle de la résurrection, un événement caché au monde, commença à se révéler aux disciples. C'était l'événement le plus glorieux, mais le Sauveur conduisit doucement, patiemment et paisiblement Ses disciples perplexes vers le miracle de Sa résurrection. Le tombeau ouvert n'était pas la raison pour laquelle le Seigneur était ressuscité des morts. C'était la preuve qu'Il était ressuscité : « Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse" de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir" de la reprendre : j'ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10:18).

Toutes les bénédictions de Dieu découlent de la mort et de la résurrection de son Fils et de notre Sauveur, Jésus-Christ. Les mots « Il est ressuscité » nous remplissent de joie. Christ n'est pas simplement vivant ; il est notre vie. Et nous pouvons puiser en lui la force nécessaire pour faire face à toutes les circonstances de notre vie. Nous avons simplement besoin de la foi que Paul avait lorsqu'il a écrit : « Je peux tout par Christ qui me fortifie » (Philippiens 4:13). Luc 24 ne se contente pas de rapporter les dernières actions du Christ avant son retour au ciel. Ces actions sont remplies de détails qui constituent un modèle spirituel permettant à son peuple de savoir comment marcher en communion avec son Sauveur vivant dans le ciel.

Gordon D Kell