Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
« Que votre cœur ne soit pas troublé » (Jean 14:1).
Les paroles du Seigneur « Que votre cœur ne soit pas troublé » expriment un thème qui traverse tout ce que Jésus a dit à Ses disciples juste avant d'aller à la croix. Ce n'est pas qu'il n'y ait pas eu de période de grande détresse, mais le jour de la plus profonde détresse était arrivé : « Alors il leur dit : "Mon âme est saisie de tristesse jusqu'à la mort ; demeurez ici et veillez avec moi." Et s'en allant un peu plus avant, il tomba sur sa face, priant et disant : "Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi [tu veux]" » (Matthieu 26:38-39). C'était le jour, selon les paroles d’un hymne, « de la plus profonde tristesse » et « d'une douleur insondable ». Mais c'était le Seigneur qui était troublé : « Maintenant mon âme est troublée ; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ; mais c'est pour cela que je suis venu à cette heure » (Jean 12:27). Il allait porter nos douleurs et nos chagrins, être blessé et meurtri pour nos transgressions et nos iniquités. C'était Son châtiment qui nous apporterait la paix, car Dieu « a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous » (Ésaïe 53).
Mais le Seigneur ne parle pas de Son trouble. Au contraire, Il parle à Ses disciples de tout ce que Son amour allait accomplir. Il nous donne la plus belle raison de nous réjouir et d'exprimer dans l'adoration et la louange la gratitude de nos cœurs envers notre Sauveur qui a « livré son âme à la mort » (Ésaïe 53:12). Je crois que seule la Divinité comprend la profondeur de tout ce que Christ a souffert pour notre rédemption. Mais le Seigneur apprécie notre adoration sincère, car nous n'oublions jamais le prix de notre salut. Nous avons fait l'expérience décrite par Pierre : « lequel, quoique vous ne l'ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d'une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8). Le Seigneur veut que nous connaissions la réalité de ne pas être troublés. Il a dit à Marthe : « Marthe, Marthe, tu es en souci et tu te tourmentes de beaucoup de choses » (Luc 10:41). Je me demande combien de choses nous inquiètent et nous troublent ?
Portons-nous silencieusement ces fardeaux jour après jour, en essayant de gérer notre stress par nos propres forces ? Je sais que je le fais souvent. Lorsque Marie, la sœur de Marthe, submergée par le chagrin, tomba en pleurant aux pieds de Jésus, nous lisons : « Jésus donc, quand il la vit pleurer, et les Juifs qui étaient venus avec elle, pleurer, frémit en [son] esprit, et se troubla » (Jean 11:33). Il demanda : « Où l'avez-vous mis ? » Lorsque Jésus fut conduit au tombeau de Lazare, Il pleura. Avant d'accomplir, à la fin de Son ministère, Son miracle le plus remarquable, Il entra dans toute la douleur et le chagrin ressentis par ceux qu'Il aimait. Le Seigneur veut que nous connaissions Sa paix. Tant dans les circonstances quotidiennes de notre vie que dans les moments de crise où nous sommes si désemparés.
Il est mort pour que nous puissions être en paix avec Dieu. Il vit au ciel et ressent toujours nos difficultés dans Son cœur. Il nous donne la paix qui « surpasse toute intelligence » et nous enseigne comment reconnaître la présence du Dieu de paix (Philippiens 4:1-9). Nous avons ouvert notre cœur au Seigneur qui est mort pour notre salut. En tant que notre Sauveur vivant, Il veut que nous ouvrions notre cœur à l'amour qui nous aidera à traverser toutes nos difficultés et nous donnera la paix.
« Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif » (Jean 14:27).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.