Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
« Frères, quand même un homme s'est laissé surprendre par quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez un tel homme dans un esprit de douceur, prenant garde à toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté » (Galates 6:1).
Il y a quelques années, nous faisions du ski avec deux de nos trois petites-filles. Je pense qu'il est préférable de ne pas révéler leurs noms. C'était une belle journée dans les Alpes, et la neige était douce et profonde. La piste que nous avions empruntée était étroite, mais douce et paisible. Nos deux petites-filles skiaient devant nous, et nous les suivions en profitant du paysage et du soleil. En prenant un virage, nous avons vu qu'une de nos petites-filles s'était arrêtée au bord de la piste, et nous ne voyions pas sa sœur. Nous lui avons crié pour lui demander si sa sœur allait bien. Elle a répondu « Non ! » Jusqu'à ce moment-là, je n'avais jamais réalisé que le mot « non » pouvait exprimer aussi efficacement une frustration aussi intense et un manque total d'inquiétude. En nous approchant, nous avons vu notre petite-fille disparue qui luttait pour sortir de la neige profonde, sans plusieurs pièces de son équipement de ski, et de très mauvaise humeur.
Il ne fait aucun doute que nos petites-filles s'aiment. Mais cet événement comique m'a fait réfléchir à la façon dont nous considérons nos frères et sœurs chrétiens en difficulté. Parfois, notre jugement sur les erreurs commises par les autres nous amène à adopter une attitude du type « Tu l'as bien mérité pour avoir skié trop vite » plutôt que « Puis-je t'aider à te remettre sur la piste ? »
Dans le corps de Christ, nous avons constamment besoin que l'amour qui nous unit s'exprime de manière concrète. Nous pouvons trouver des défauts et être frustrés lorsque nos frères et sœurs en Christ commettent des erreurs évitables ou deviennent difficiles à vivre. La grâce cherche toujours des moyens de renverser la situation et de réparer les dommages que nous nous sommes infligés. J'ai toujours été impressionné par le fait que la première guérison dont le Seigneur a parlé au début de Son ministère n'était pas la guérison de la cécité ou de la surdité, mais la guérison des cœurs brisés (Luc 4:18). Le ministère sacerdotal du Christ est caractérisé par Son expérience en tant que Fils de l'homme. Sa pauvreté, Son absence de domicile, Ses larmes, Sa fatigue, Son rejet, Sa solitude, Son cœur brisé, Ses souffrances, Sa douleur et Sa mort nous ont assuré un Souverain Sacrificateur qui compatit à nos faiblesses. Et Il nous invite à nous approcher avec assurance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et trouver grâce pour avoir du secours au moment opportun (Hébreux 4:15-16). En tant que bénéficiaires d'une telle grâce, nous devrions en être caractérisés. Le Seigneur a raconté l'histoire du bon Samaritain, en Luc 10, pour décrire le voyage qu'Il a fait, en tant qu'étranger dans ce monde, pour nous trouver, nous sauver, nous guérir et prendre soin de nous.
Dans Luc 15, Il se décrit comme un berger qui a cherché jusqu'à ce qu'Il trouve Sa brebis perdue, puis l'a ramenée saine et sauve à la maison. À la fin de la parabole du bon Samaritain, le Seigneur a dit au docteur de la loi : « Va, et toi fais de même ». Dans l'histoire de la brebis perdue, le Seigneur a ramené la brebis à la maison. Il nous confie la responsabilité de nous soucier du salut des gens et de restaurer ceux qui font partie du troupeau de Dieu et qui sont en difficulté.
Dans Matthieu chapitre 4, Jésus a vu Simon et André jeter leurs filets dans la mer, et Il les a appelés à être pêcheurs d'hommes (v.18-20). Puis Il a vu Jacques et Jean dans la barque de leur père, en train de réparer leurs filets, et Il les a appelés aussi (v.21-22). Nous avons besoin d'évangélistes qui amènent les gens à Christ, et nous avons besoin de pasteurs qui savent comment restaurer ce qui est brisé. Dieu ne néglige pas les raisons de notre brisement, mais Il guérit (Exode 15:26). Il le fait en encourageant les chrétiens spirituels à prendre soin de leurs frères lorsqu'ils commettent des erreurs. Il nous enseigne à ne pas avoir peur de nous enfoncer dans la neige profonde.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.