Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne » (1 Corinthiens 11:26).
Luc rapporte les paroles du Seigneur alors qu'Il était assis avec les douze apôtres pour célébrer la Pâque avant de se rendre au Calvaire. Il a dit : « J'ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre » (Luc 22:15). À l'approche de la croix, le Seigneur voulait être avec ceux qui l'aimaient avant d'affronter un monde qui le haïssait. Pendant cette période, Jean rapporte comment le Seigneur a réconforté les cœurs de Ses disciples en leur décrivant toutes les bénédictions que Sa mort dans la souffrance leur apporterait (Jean 13-16). Puis, dans le jardin de Gethsémané, au chapitre 17, alors que Jésus prie Son Père, nous comprenons qu'Il nous porte toujours dans Son cœur.
Au cœur de la nuit de la Pâque se trouve l'institution par le Seigneur de ce que l'on a appelé le repas du Seigneur (ou cène du Seigneur). Dans le monde, les rois et les seigneurs utilisaient l'extravagance d'un festin pour attirer l'attention sur leur grandeur et leur richesse. Mais le Roi des rois et Seigneur des seigneurs, dont la majesté et la richesse ne peuvent être mesurées, a pris un pain pour représenter une vie si abondante et un sacrifice si profond. « Et ayant pris un pain, [et] ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19). Lors de la première Pâque, Dieu dit à Moïse : « et je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous » (Exode 12:13). Le sang des agneaux sacrifiés pour la Pâque a protégé une nation. Jésus a pris une simple coupe de vin pour représenter le sacrifice de « l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1:29).
Luc nous rappelle que tout cela s'est déroulé sur fond de trahison du Christ par Judas (v.21-22). Paul présente la Cène de la même manière : « Car moi, j'ai reçu du Seigneur ce qu'aussi je vous ai enseigné : c'est que le seigneur Jésus, la nuit qu'il fut livré, prit du pain » (1 Corinthiens 11:23). Le Seigneur a ressenti Son rejet. Un rejet qui dure depuis plus de 2000 ans. Mais cette opposition n'a pas pu éteindre l'amour de Son cœur lorsqu'Il a rendu grâce, rompu le pain et pris la coupe de vin. Il s'est assuré que Son peuple se souviendrait toujours de Son amour sacrificiel et, dans le monde où Il a été trahi, rejeté et suspendu à une croix, annonce la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'Il vienne. (voir v.26).
Nous regardons en arrière pour retracer la vie d'amour du Sauveur qui a été annoncée depuis la gloire par les anges à l'extérieur de Bethléem et qui s'est achevée lorsque notre Sauveur ressuscité est remonté au ciel dans la gloire. Ensuite, en regardant vers le haut dans une foi vivante, « nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d'honneur, en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout » (Hébreux 2:9). Et, dans une espérance vivante, nous attendons le jour où, « au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11). Nous avons le privilège de venir au début d'une nouvelle semaine pour nous réunir autour de notre Sauveur ressuscité et, dans la simplicité de la Cène, nous souvenir de Son amour sacrificiel, constant et éternel. Cette proclamation peut sembler discrète, mais elle est entendue au ciel.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.