La table des pains de proposition

« Et il mit la table dans la tente d'assignation, sur le côté du tabernacle, vers le nord, en dehors du voile ; et il rangea sur elle, en ordre, le pain devant l'Éternel, comme l'Éternel l'avait commandé à Moïse »
(Exode 40:22-23).

La table des pains de proposition était en bois d'acacia (sittim). Elle avait deux coudées de longueur, une coudée de largeur et une coudée et demie de hauteur. Elle était recouverte d'or pur et avait une moulure d'or tout autour. Il y avait aussi un cadre dans la moulure. La table avait quatre anneaux d'or à ses quatre coins, au sommet de ses pieds, qui tenaient les barres pour porter la table. Les douze pains de proposition étaient placés sur la table, à l'intérieur du cadre, en deux rangées de six (Lévitique 24:5)

C'est la première fois que le mot « table » est utilisé dans l'Écriture (dans son véritable sens, car il y avait d’abord les « tables » de la loi). Elle était faite de bois d'acacia et d'or pur, illustrant la personne du Christ. La table nous rappelle le pouvoir de soutien du Christ, qui donne et soutient la vie, le Pain de vie (Jean 6:35). Moïse a reçu l'ordre de faire « un rebord d'une paume tout autour, et tu feras un couronnement d'or à son rebord, tout autour » (Exode 25:25), à l'intérieur duquel le pain était disposé. Cela nous rappelle Jean 10:27-29 « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père ». Le lien entre les deux « cadres » d'Exode 25 et les mains du Fils de Dieu et de Dieu le Père dans Jean 10, attesté par le Saint Esprit, est très beau. Par le Sauveur, nous sommes éternellement sauvés et gardés.

Le sacrificateur mangeait les pains en communion (Lévitique 24:9). Cette nourriture présente le Christ comme Celui dont nous recevons toute notre subsistance spirituelle et notre bénédiction, ce qui nous permet d'accomplir notre service sacerdotal. Le nombre de pains était lié aux douze tribus dans les douze pains. Mais les douze pains étaient rassemblés en un seul dans le cadre de la table. Cela montre que nous recevons une nourriture spirituelle du Seigneur en tant que membres du corps du Christ représenté par les différents pains. Cela montre également que le Seigneur nourrit le corps tout entier, ce qui nous permet de croitre « en toutes choses jusqu'à lui qui est le chef, le Christ ; duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit, selon l'opération de chaque partie dans sa mesure, l'accroissement du corps pour l'édification de lui-même en amour ».

Les douze pains étaient disposés en deux rangées de six, et de l'encens était placé dessus (Lévitique 24:6-7), image de l'harmonie de la communion en Christ et de son parfum pour Dieu. Aaron et ses fils mangeaient le pain dans le lieu saint. C'est ainsi que chaque saint de Dieu devrait jouir de la communion avec le Sauveur. Et la communion avec le Christ devrait également être l'expérience du peuple de Dieu dans la communion fraternelle.

Ce matin, en nous souvenant du Seigneur Jésus, nous nous émerveillerons à nouveau de Son amour rédempteur qui nous a sauvés et nous garde. Nous le verrons, par la foi, couronné de gloire et d'honneur et nous nous réjouirons d'avoir la vie en Lui. Une vie dont nous jouirons pleinement un jour. Que ce que nous avons appris de Lui dans la communion personnelle et en tant que peuple de Dieu dans la communion fraternelle génère une réponse volontaire dans nos cœurs, allumant la flamme de la véritable adoration.

Gordon D Kell